Le RER métropolitain bordelais labéllisé, le projet basco-landais devra patienter

Quinze premiers projets de services express régionaux métropolitains (SERM) viennent d'être labellisés par l'Etat dont le réseau déployé en Gironde autour de Bordeaux Métropole. En revanche, le projet basco-landais devra encore faire ses preuves.
Quinze projets de services express régionaux métropolitains (SERM) viennent d'être labellisés par l'Etat : Bordeaux, Chambéry, Clermont-Ferrand, Grenoble, Lille, Lyon, Montpellier, Mulhouse, Nantes, Rouen, Saint-Etienne, Strasbourg, Toulouse, Tours et Lorraine-Luxembourg.
Quinze projets de services express régionaux métropolitains (SERM) viennent d'être labellisés par l'Etat : Bordeaux, Chambéry, Clermont-Ferrand, Grenoble, Lille, Lyon, Montpellier, Mulhouse, Nantes, Rouen, Saint-Etienne, Strasbourg, Toulouse, Tours et Lorraine-Luxembourg. (Crédits : Agence APPA)

Sitôt élue le 15 mars dernier, Christine Bost avait décidé d'en faire son tout premier acte officiel de présidente de Bordeaux Métropole en signant la lettre de candidature du RER métropolitain pour décrocher le label SERM (service express régional métropolitain) et bénéficier des financements promis par l'Etat. Ce dernier vient enfin d'officialiser la liste des quinze premiers territoires retenus dans le cadre de cette appellation prévue par la loi relative aux SERM votée l'an dernier. Et la candidature girondine a été retenue aux côtés des projets de mobilités de Chambéry, Clermont-Ferrand, Grenoble, Lille, Lyon, Montpellier, Mulhouse, Nantes, Rouen, Saint-Etienne, Strasbourg, Toulouse, Tours et Lorraine-Luxembourg.

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Il ne s'agit cependant que d'une première étape. Le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires invite ainsi les quinze territoires à « poursuivre les travaux d'élaboration de leur SERM en vue de l'obtention du statut par arrêté. Cette décision sera prise sur la base d'un dossier approfondi, qui devra préciser les objectifs, la feuille de route pour les atteindre, le plan de financement ainsi que la gouvernance du projet ».  En résumé, le chemin sera encore long avant de toucher les subsides de l'Etat pour ces projets ferroviaires et routiers qui se chiffrent, chacun, en centaines de millions d'euros.

Sur le terrain, les travaux se poursuivent en Gironde à l'initiative des nombreuses parties prenantes : Bordeaux Métropole, la région Nouvelle-Aquitaine, la SNCF et l'Etat. Les derniers mois ont notamment été marqués par la première pierre du chantier de réouverture de la gare de Talence-Médoquine en avril, par le lancement de la ligne de cars entre Bordeaux et Blaye en janvier et par la mise en service de la gare du Bouscat-Sainte Germaine il y a tout juste un an.

Au total, le schéma du RER métropolitain vise, moyennant plus de 800 millions d'euros, à fiabiliser et cadencer trois lignes de RER transversales et déployer six lignes de cars express reliant la Métropole au reste de la Gironde.

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De son côté, le projet de RER métropolitain basco-landais est mentionné par le ministère mais est « en cours d'instruction » et pourrait faire l'objet d'une deuxième vague de labellisation « dans les prochains jours ». Ce projet ferroviaire concerne 33 gares desservies sur près de 260 kilomètres et vise à structurer trois axes ferroviaires : l'axe littoral (Dax-Bayonne-Irun), l'axe de la Nive (Bayonne-Saint-Jean-Pied-de-Port) et l'axe Adour (Bayonne-Puyôo/Pau).

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