"Le feu a légèrement progressé cette nuit et dans la matinée, portant la surface totale brûlée à plus de 3600 hectares", a indiqué la préfecture de Nouvelle-Aquitaine mercredi 14 septembre à la mi-journée au sujet du feu de forêt qui a démarré dans cette zone du sud du Médoc, située entre la station balnéaire de Lacanau, sur la côte Atlantique, et l'agglomération bordelaise.
Nouvelles évacuations
Au total, six Canadairs, trois Dash et deux hélicoptères bombardiers d'eau poursuivent leurs rotations pour tenter de maîtriser les flammes, en appui de plus d'un millier de pompiers mobilisés, venus de l'ensemble du territoire national.
Dans la nuit de mardi à mercredi, "les soldats du feu ont protégé l'ensemble des points sensibles, mis en œuvre des actions défensives en s'appuyant sur des feux tactiques, et limité la propagation du sinistre à l'aide d'opérations de jalonnement sur les flancs et la constitution d'une ligne d'appui au niveau de l'avant du feu. Aucune maison supplémentaire n'a été endommagée. Néanmoins face à la progression de l'incendie deux nouvelles évacuations ont été décidées ce midi par les autorités à Saint-Hélène entre la D6E3 et D5, et entre la route de Brach et la route de l'Océan, environ 500 personnes sont concernées", précise la préfecture.
Alors que les conditions météorologiques restent difficiles, avec la persistance de vent, de chaleur et de la sécheresse. Une enquête judiciaire a été ouverte sur l'origine de l'incendie qui a entraîné l'évacuation de 840 personnes en 24 heures à Saumos et dans la commune voisine de Sainte-Hélène. "Aucune piste n'est écartée même si la thèse criminelle est privilégiée", a indiqué à l'AFP le parquet de Bordeaux mardi après-midi.
La préfecture qui avait annoncé le chiffre de quatre habitations brûlées a indiqué la veille que ce bilan pourrait être "peut-être moins important". Ce nouveau sinistre, dans un département déjà touché par des feux majeurs cet été (près de 30.000 hectares brûlés à La Teste-de-Buch et Landiras en juillet puis en août), est intervenu dans un contexte de forte chaleur, avec un record mensuel enregistré lundi à Bordeaux (37,5 degrés), du jamais-vu en septembre depuis 1987 selon Météo-France.
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