Dans la crise économique que nous traversons, la reprise, pour les entreprises des territoires, sera aussi entre les mains des grands groupe et des collectivités.
Ces grands groupes, qui disposent de ressources solides, se sont déjà engagés pour certain à honorer les factures en avance, permettant de donner de l'air à leurs partenaires PME.
Ce mouvement doit être poursuivi vers un véritable "new deal" avec les écosystèmes respectifs : maintenir les commandes, favoriser les partenaires locaux et de petite taille, continuer à soutenir les médias qui informent. Oui, c'est un risque supplémentaire, oui cela entamera la rentabilité et le retour aux actionnaires. Mais la pérennité des PME qui font la richesse des territoires est à ce prix. Et ce prix est faible comparé à la casse que leur disparition provoquerait.. Et donc à la baisse de revenus que tous ces grands groupes subiraient. Ici en Nouvelle Aquitaine, Orange continue de soutenir les entreprises sur le terrain : c'est un exemple à suivre.
De même, les collectivités publiques doivent pouvoir mettre en place ce fameux "small business act" à la française, en faisant sauter provisoirement les verrous administratifs qui les régissent. Une voie que commence à imaginer le maire de Bordeaux, qui veut mettre toutes les chances de la reprise de son côté. Une voie aussi choisie par la Région Nouvelle Aquitaine, qui renforce ses dispositifs de soutien en parallèle.
Nul doute que grands groupes et collectivités territoriales ont une partie de la solution entre leurs mains. Il faut s'en saisir dès à présent pour préparer la reprise !
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