Le groupe Europlasma vient d'enclencher le protocole de redémarrage de sa filiale Inertam, spécialisée dans l'inertage des déchets d'amiante. Constitué de pierres réfractaires, ce four, dont la mise en chauffe a démarré au début du mois, devrait atteindre sa vitesse de croisière thermique autour du 11 juillet prochain. L'usine Inertam peut se relancer grâce aux travaux de restructuration menés par Europlasma, qui ont représenté 5 M€ d'investissement. Avec un objectif de production de 2.400 tonnes pour le second semestre 2020.
"Malgré un contexte difficile inhérent à la crise sanitaire, je tiens à souligner l'engagement demeuré intact des entreprises sous-traitantes qui a permis de réaliser les travaux dans les délais impartis. Je veux également chaleureusement remercier les salariés d'Inertam et de tout le groupe qui se sont impliqués corps et âme pour écrire la première page de la nouvelle histoire industrielle d'Europlasma... Enfin je remercie les actionnaires, les autorités locales et les clients d'Inertam", a commenté en substance Jérôme Garnache-Creuillot, PDG d'Europlasma.
Europlasma avait été auditionné en 2005
La bonne nouvelle pour Europlasma c'est que l'Assemblée nationale lui a confirmé, quelques jours après le début de cette remise en chauffe, sa commande du traitement définitif des déchets d'amiante. Un marché très important qui a été accordé en 2008 à Europlasma suite à l'audition du groupe en 2005 par l'Assemblée nationale.
Objectif : assurer le traitement définitif des déchets en provenance des chantiers de désamiantage des bâtiments de l'Assemblée nationale, dans le cadre de leur rénovation. Une commande à forte visibilité qu'Europlasma est désormais capable d'assurer, à la suite de la restructuration d'Inertam.
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