
La startup, qui construit son usine à Bayonne, a réalisé ce tour de table auprès de ses investisseurs historiques, le fonds Irdi Capital Investissement et le business angel Emeric d'Arcimoles (ex-Safran), ainsi que de nouveaux partenaires, le Groupe Etchart (bâtiment et travaux publics) et trois fonds régionaux, Naco de la Région Nouvelle-Aquitaine, Pyrénées Gascogne Développement et Herrikoa.
En 2019, trois ans après la signature de son premier contrat avec Airbus, Lynxter avait déjà récolté 1,5 million d'euros. Depuis, la société installée à côté des centres de recherche Compositadour (matériaux composites) et Addimadour (impression 3D) de l'école d'ingénieurs Estia et la CCI Bayonne Pays basque, a connu une croissance fulgurante. Polyvalentes, ses imprimantes - dont on peut changer les têtes d'impression pour varier les matières (silicone, céramique, composites...) - répondent à la volonté des clients, parmi lesquels Schneider Electric, Sanofi ou encore Renault, de relocaliser, personnaliser ou bien sécuriser leur production.
La concurrence fait rage parmi les spécialistes de la fabrication additive, un marché évalué par Wohlers à près de 18 milliards de dollars en 2022, « en hausse de 18,3%, alors que le secteur a déjà connu une croissance à deux chiffres au cours de 25 des 34 dernières années ». De quoi donner de belles perspectives à Lynxter, qui prévoit d'embaucher une dizaine de personnes rien qu'en 2023.
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