
Six ans après la rénovation des 530 logements sociaux d'Aquitanis au Grand parc à Bordeaux, c'est au tour des 510 logements de la résidence Maurice Thorez de faire peau neuve, plus au Sud, du côté de Bègles. Initié en 2016 avant de démarrer en 2019, le chantier de réhabilitation et de rénovation thermique de cet ensemble de dix bâtiments s'est achevé fin 2022. Clément Rossignol-Puech, le maire (EELV) de Bègles, et Philippe Rémignon, le président du directoire du bailleur Vilogia, ont symboliquement marqué la fin des travaux ce vendredi 10 mars.
Réalisés en conception-réalisation par un groupement d'entreprises mené par Eiffage Construction (Studio Bellecour architectes, Greenwich architectes, Trouillot&Hermel Paysagiste, CADETEL, 2CS, HER), les travaux s'élèvent à 32 millions d'euros TTC, soit environ 62.0000 euros par logement. Particularité de l'opération, le chantier a été mené alors que les quelque 1.200 habitants étaient toujours dans leur logement. La réhabilitation a pourtant été large : changement des sanitaires et du système électrique, qui datait des années 1960, isolation des murs par l'intérieur et des façades par l'extérieur. De quoi permettre de convertir l'étiquette de performance énergétique de D ou E à B ou C, selon les bâtiments.
« C'est une rénovation ambitieuse qui fera date dans le quartier », a salué Clément Rossignol-Puech, le maire de Bègles, avant de couper le ruban, ce vendredi 10 mars, avec Philippe Rémignon, le président de Vilogia, et entourés d'habitants de la résidence Maurice Thorez. (crédits : PC / La Tribune).
L'Amicale de locataires salue la réalisation de ces travaux tout en pointant des finitions à terminer dans près d'un logement sur cinq et en demandant un gel des loyers pendant trois ans pour compenser les trois ans de nuisance des travaux. Une requête qui a peu de chance d'être acceptée par le bailleur Vilogia qui met en face la baisse de 60 % de la consommation d'énergie des logements. De quoi permettre, une baisse équivalente des charges d'énergie des locataires, en dehors des évolutions des tarifs de l'électricité.
Les parties communes, les 35 entrées et les 18 cabines d'ascenseurs ont également été rénovées et sécurisées tandis que des chaudières collectives au gaz ont été installées dans chaque bâtiment. Enfin, un local a été créé pour accueillir les associations de la résidence, qui n'est pas classée QPV (quartier prioritaire de la politique de la ville), tandis que les espaces publics ont également été réaménagés avec la plantation de plusieurs milliers d'arbres.
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