Municipales à Bordeaux : les premiers colistiers de Bordeaux en Luttes avec Philippe Poutou

Bordeaux en Luttes, dont Philippe Poutou est tête de liste, fédère militants du NPA et de La France Insoumise, membres du mouvement des Gilets jaunes et de la société civile. Ses dix premiers porte-paroles/colistiers sont désormais connus.
Neuf des dix premiers colistiers présentés par Bordeaux en Luttes, Philippe Poutou est au second rang à gauche.
Neuf des dix premiers colistiers présentés par Bordeaux en Luttes, Philippe Poutou est au second rang à gauche. (Crédits : Bordeaux en Luttes)

Tête de la liste Bordeaux en Luttes, en lice pour l'élection municipale de Bordeaux, Philippe Poutou a présenté la semaine dernière neuf porte-paroles/colistiers. Ex-candidat NPA (Nouveau Parti-Anticapitaliste) à deux reprises à l'élection présidentielle (2012 et 2017), figure de proue de la CGT dans la lutte pour la sauvegarde de l'usine Ford Aquitaine Industries, à Blanquefort (Gironde/Bordeaux Métropole), Philippe Poutou s'était également présenté aux municipales à Bordeaux en 2014.

Lire aussi : Ford Aquitaine Industries : un baisser de rideau au goût amer

La liste Bordeaux en Luttes regroupe des militants issus du NPA, de La France Insoumise (LFI), du mouvement des Gilets jaunes et de la société civile. Si le NPA n'est pas un parti trotskyste, il est issu de l'auto-dissolution de la Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR). La LCR ayant été, avec Lutte Ouvrière (LO), qui existe toujours, une des deux formations trotskystes en activité jusqu'à la formation du NPA. Ce qui situe le NPA à l'extrême-gauche de l'échiquier politique.

Bordeaux en Luttes consacre ainsi le rapprochement d'un parti d'extrême-gauche, le NPA, avec un parti de gauche, LFI, auxquels s'agrègent des membres des Gilets jaunes (GJ), mouvement citoyen non organisé, et des représentants de la société civile. Dans l'immédiat la liste Bordeaux en Luttes, qui sera, comme celles des autres concurrents, complétée par la suite, se compose de trois Gilets jaunes GJ, trois LFI, trois NPA et un militant syndicaliste.

Les porte-paroles de Bordeaux en Luttes

  • Evelyne Cervantes-Descubes (LFI), employée à TBM (Transports Bordeaux Métropole) et syndicaliste CGT pendant plus de 15 ans elle a été candidate LFI aux élections législatives de 2017, dans la 1e circonscription de Gironde. Elle avait alors dépassé la barre des 10 % de voix.
  • Antoine Boudinet (GJ), cet étudiant de 27ans, militant écologiste et Gilet jaune, a eu la main arrachée par une grenade lacrymogène explosive le 8 décembre 2018 lors d'une manifestation à Bordeaux. Engagé contre les violences policières, il est membre du collectif « Mutilé pour l'exemple ».
  • Myriam Eckert (GJ), cette auteure, metteuse en scène et interprète de 48 ans, engagée associative contre les violences policières, appartient au mouvement des Gilets jaunes. Elle participe aux mobilisations depuis le 17 novembre 2018. Si elle est élue, elle entend notamment se battre au conseil municipal de Bordeaux « pour rendre le pouvoir au peuple par l'autonomisation des conseils de quartier ».
  • Willy Dhellemmes (syndicaliste), postier depuis douze ans et militant syndical. Agé de 32 ans il précise qu'il est présent "sur les mouvements sociaux de ces dernières années" et qu'il a rejoint Bordeaux en Luttes depuis sa création.
  • Petra Bernus (NPA), cette étudiante de 19 ans en licence à l'Université Bordeaux Montaigne, militante au NPA, s'est mobilisée dès le lycée pour lutter contre la réforme de l'entrée à l'université, avec Parcoursup.
  • Hugo Fourcade (LFI), militant dans l'éducation populaire ce membre de La France Insoumise est âgé de 30 ans. Il précise s'être engagé depuis des mois pour que la convergence entre organisations politiques, associatives et Gilets jaunes, à l'origine de la création de Bordeaux en Luttes, puisse aboutir.
  • Elisa Révillon (LFI), cette militante syndicale étudiante de l'Université Bordeaux Montaigne, membre de La France Insoumise, est âgée de 22 ans et engagée contre les discriminations, ainsi que sur les questions de mal-logement.
  • Nordine Raymond (GJ), ce restaurateur et militant associatif de l'éducation populaire, âgé de 29 ans, souligne avoir tout d'abord appartenu à des organisations « de gauche réformiste », qu'il a ensuite quitté pour créer une association d'éducation populaire, relève-t-il, qui intervient auprès des mineurs non accompagnés. Il appartient au mouvement des Gilets jaunes.
  • Béatrice Walylo (NPA), cette enseignante du 1e degré (qui englobe enseignement préélémentaire et élémentaire -NDLR), âgée de 45 ans, a milité pendant 15 ans à la CNT (Confédération nationale du travail -NDLR) avant de rejoindre le NPA lors de sa création. Elle est membre de la CGT Educ Action.

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Commentaires 4
à écrit le 05/03/2020 à 7:01
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170 000 m3 d’eau distribués en moyenne chaque jour dans la métropole de Bordeaux ( 62 millions de m3 par an ... c'est 40 fois le barrage de Sivens .... ) , cette eau douce repart dans la mer après traitement (on garde les boues toxiques pour les cham...

à écrit le 21/02/2020 à 16:25
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Habitante de Bordeaux - très investie sur au niveau politique - des associations (exemple : le Planning Familial - Association Mémoire et Partages) au niveau syndicale pour l'inter pro et inter syndicale : depuis + de 5 ans dans les manifs de Bordea...

à écrit le 20/02/2020 à 18:25
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Oua, j'aurai kiffé voter à Bordeaux juste pour soutenir cette liste ! Si le NPA arrive au second tours c'est juste énorme ! Il devrait faire cela partout !

à écrit le 20/02/2020 à 5:54
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La seule liste de gauche à Bordeaux. Alors si vous êtes vraiment de gauche, si la politique de Macron vous débecte, faut pas hésiter. Les autres sont prêts à composer avec la droite ou avec les macroniens.

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