Cette décision était attendue par le club présidé par Gerard Lopez à la suite de son audition devant l'instance de contrôle et de gestion en décembre dernier. La décision de la DNCG (direction nationale du contrôle de gestion) avait été reportée à mercredi après que le président-propriétaire hispano-luxembourgeois a évoqué une prochaine ouverture du capital pour l'arrivée d'un actionnaire minoritaire.
Dans un communiqué, les Girondins soutiennent que « cet encadrement de la masse salariale et des indemnités de mutation n'aura aucun impact sur la gestion opérationnelle du club ». Ils réaffirment que celui-ci est « engagé depuis trois ans dans une démarche de gestion responsable visant à diminuer progressivement sa masse salariale et à dégager des revenus de ventes de joueurs supérieurs à ses investissements dans le cadre du mercato ».
Dans un scénario noir, Bordeaux, aux difficultés financières récurrentes, risquait une perte de points voire une rétrogradation à titre conservatoire à l'issue de la saison sportive en cours. Mais sa situation comptable reste précaire avec un déficit pour la saison en cours évalué entre cinq et dix millions d'euros.
La vente en bonne voie du défenseur international norvégien Stian Gregersen à Atlanta (MLS) devrait rapporter 1,8 million d'euros dans les caisses girondines. D'autres devraient suivre d'ici la fin du mercato d'hiver, le 1er février, pour notamment diminuer la masse salariale. En juin dernier, Gerard Lopez avait procédé à un apport de 40 millions d'euros pour couvrir les besoins du club et ainsi repartir en L2.
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