Détentrice, au niveau mondial, d'une technologie développée par le CNRS, qui fait partie de ses actionnaires, la société Innoveox, qui dispose d'une unité industrielle pilote en Pyrénées-Atlantiques (Arthez-de-Béarn), est spécialisée dans le traitement et la valorisation des déchets industriels spéciaux.
Cette société parisienne, qui est cotée en bourse depuis avril 2014 (elle y a levé 14 M€) et qui a été créée par Jean-Christophe Lépine, originaire de Libourne (33), enregistre des succès commerciaux ces derniers mois. Innoveox a notamment signé deux contrats de cinq ans pour des traitements d'effluents à La Réunion et en Nouvelle-Calédonie et un contrat de représentation exclusive en Chine.
Aujourd'hui, Innoveox annonce la signature d'un protocole d'accord avec un important groupe français du secteur des cosmétiques.
"La primeur de l'annonce définitive du contrat sera laissée à cette entreprise, qui exporte dans de nombreux pays et dont l'image est très attachée à l'environnement, la RSE et l'économie circulaire" précise dans un communiqué de presse Jean-Christophe Lépine.
Le premier d'une série avec les industries pharma et cosmétique ?
En attendant l'annonce officielle et la signature du contrat programmée mi-juin, ce qui est certain c'est que le protocole d'accord porte sur l'installation d'une unité de traitement de déchets des univers pharmaceutique et dermatologique. Les deux parties finalisent actuellement la capacité définitive de la machine qui sera déployée.
Ce contrat à venir est porteur d'espoirs économiques pour Innoveox car de nombreux groupes des secteurs pharmaceutique et cosmétique semblent vouloir s'équiper des technologies récentes pour réduire leur impact environnemental. Innoveox, qui assure pouvoir traiter définitivement et sans pollution leurs effluents, grâce au procédé "maison" : l'oxydation hydrothermal en milieu supercritique (OHTS), dit pouvoir se positionner comme un interlocuteur majeur pour ces secteurs qui se voient imposer de nouveaux standards environnementaux.
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