Future région : 13 % des habitants sous le seuil de pauvreté

Selon la dernière étude publiée aujourd’hui par l’Insee sur le niveau de pauvreté dans la future région Aquitaine - Limousin - Poitou-Charentes (ALPC), la moitié de la population a un niveau de vie annuel inférieur à 19.360 €. Une personne sur huit vit sous le seuil de pauvreté.
C'est parmi les 60-74 ans que la pauvreté est la moins répandue alors qu'elle est plus présente chez les personnes de 75 ans ou plus

La future région Aquitaine - Limousin - Poitou-Charentes (ALPC) est un peu moins confrontée à la pauvreté monétaire que la France de province : 13,3 % de personnes vivent sous le seuil de pauvreté (990 € par mois) contre 14,1 % pour l'ensemble de la province, selon la dernière étude publiée par l'Insee. Les disparités départementales sont importantes et les espaces les plus éloignés des villes sont les plus touchés par la pauvreté. Mais la plupart des villes-centres des grands pôles présentent des taux de pauvreté plus forts que dans leur banlieue : 21 % à Limoges et Poitiers contre 8 % et 9% dans leurs banlieues respectives, 16 % ou 17 % à Bordeaux, La Rochelle ou Pau contre 10 %, 7 % et 8 %.

Niveaux de vie les plus hauts en Gironde, Pyrénées-Atlantiques et Landes

Les 10 % des personnes les plus modestes ont un niveau de vie annuel inférieur à 10.820 € alors que celui des 10 % les plus aisées est supérieur à 34.620 €, soit 3,2 fois plus. Ce rapport, qui mesure l'ampleur des inégalités monétaires, est légèrement plus élevé en Gironde et en Haute-Vienne. Il est plus faible dans les Deux-Sèvres, dans les Landes et en Corrèze.

La moitié de la population a un niveau de vie annuel inférieur à 19.360 €, niveau de vie médian proche de celui de la France de province (19.400 €). Seuls 3 des 12 départements de l'ALPC se situent au-dessus de la médiane régionale : la Gironde (20.390 €), les Pyrénées-Atlantiques (20.150 €) et les Landes (19.590 €). Les niveaux de vie médians sont les plus faibles en Creuse (17 300 €), Lot-et-Garonne (18.130 €) et Dordogne (18.260 €).

Familles monoparentales, jeunes et locataires plus fragiles

En ALPC, comme en France de province, le niveau de vie médian est le plus faible pour les familles monoparentales, les jeunes de moins de 30 ans et les locataires. Les familles monoparentales sont 4 fois plus exposées à la pauvreté que les couples sans enfant. Les locataires le sont 3 fois plus que les propriétaires. 22 % des personnes appartenant à un ménage dont le référent fiscal a moins de 30 ans sont pauvres.

La pauvreté touche 10 % des personnes dont les revenus du ménage proviennent principalement d'une activité salariée et 18 % dans le cas d'activité non salariée.
Le risque de pauvreté diminue jusqu'aux âges de la retraite, en lien avec l'augmentation des revenus. C'est parmi les 60-74 ans que la pauvreté est la moins répandue alors qu'elle est plus présente chez les personnes de 75 ans ou plus. La Creuse, la Corrèze et la Vienne sont les départements d'ALPC où les écarts de taux de pauvreté entre ces deux groupes d'âge sont les plus grands.

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