Créée à Paris en 2005 par Patrick Touati, l'école Amos (The International Sport Business School), présente à Paris (siège social), Lille, Lyon, et bientôt à Nice, vient de faire sa première rentrée à Bordeaux avec 120 étudiants en bachelor et en master.
"En se spécialisant uniquement sur les formations de managers, commerciaux, gestionnaires et entrepreneurs dans toutes les branches des métiers du sport, l'école Amos répond à l'attente de la filière sportive qui connaît une très forte professionnalisation et une diversification aussi de ses métiers. Dans des clubs professionnels par exemple, les bénévoles, ou d'anciens sportifs peu formés, occupent encore des fonctions clé. Amos apporte depuis 2005 des formations qui correspondent aux enjeux économiques et stratégiques du monde sportif professionnel... mais pas seulement. Les clubs amateurs ont, eux aussi, besoin de s'appuyer sur des professionnels pour la gestion de leur structure, de leurs budgets, des partenariats éventuels...", explique Boris Laval, directeur d'Amos Bordeaux.
Encore trop d'amateurs dans les clubs pro ?
Ils en ont peut-être besoin, mais n'en ont pas toujours conscience.
"Il y a en effet, en France, une vraie culture sportive du bénévolat. C'est une bonne chose d'ailleurs sur beaucoup d'aspects, mais en matière de gestion, de recherche de financement, le manque de professionnalisme peut s'avérer fatal pour une structure sportive dont la pérennité ne repose pas, loin s'en faut, uniquement sur le résultat", poursuit Boris Laval.
Ce ne sont pas les handballeuses de l'UBB MB (Union Bordeaux-Bègles Mios-Biganos) qui diront le contraire. Leur avenir de sportives professionnelles ne se joue pas sur le terrain actuellement, mais dans les bureaux du contrôle de gestion de leur fédération.
"En professionnalisant le sport business à tous les niveaux, nos écoles sont donc au service du mouvement sportif qui a encore souvent tendance à faire reposer son modèle économique sur les aides publiques qui ont tendance à se tarir", assure le directeur de l'école bordelaise.
Moyennant des frais d'inscription de 6.000 à 9.000 €/an en fonction du cursus choisi (bac+1 à bac+5), Amos forme actuellement 800 étudiants en France qui, une fois devenus des spécialistes du sport business, pourront exercer tous les métiers de l'entreprise, notamment la gestion, le droit, le marketing ou encore de l'organisation d'événements pour des équipementiers, la grande distribution spécialisée dans le sport, les agences de marketing sportif, les fédérations sportives mais aussi les clubs professionnels, ou non. Une formation qui passe généralement par l'étranger et la découverte d'autres cultures du sport business.
"Grâce aux partenariats qui lient notre école à d'autres universités, nos étudiants ont la possibilité de séjourner à l'étranger. Certains passent un mois à Chicago, d'autres plusieurs semaines au Royaume-Uni, l'internationalisation de nos formations est un des axes forts de nos formations", précise Boris Laval.
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