L’Espagnol Mesima recherche l’Eldorado en Aquitaine

Le groupe industriel espagnol Mesima (siège à Bilbao) s’est installé en Aquitaine il y a un peu moins d’un an, à Captieux, où il loue un site de 600 m2 qui accueille un bureau commercial. Aujourd’hui, ce spécialiste de la découpe de métaux durs qui travaille pour de nombreux sous-traitants aéronautiques y envisage une implantation industrielle.
Spécialiste de la découpe de métaux durs, Mesima met son expertise de l'optimisation des matières premières au service d'acteurs industriels aquitains et midi-pyrénéens. Si ses carnets de commandes se remplissent, le groupe espagnol assure qu'il installera une usine en Aquitaine

Effet crise espagnole ? Plutôt volonté, selon le groupe industriel Mesima, de se "rapprocher au plus près des donneurs d'ordres de l'aéronautique". Toujours est-il que l'industriel basque-espagnol qui emploie 81 personnes et compte 3 usines à Bilbao (ville de son siège social), une unité de production à Madrid, une autre à Barcelone et une agence commerciale à Séville, s'est positionné, modestement pour le moment, en France il y a un peu moins d'un an. Depuis juillet 2014, Mesima SAS loue 600 m2 à Captieux, en Gironde.

"Nous avons souhaité proposer aux acteurs industriels de l'aéronautique qui sont installés dans les régions Aquitaine et Midi-Pyrénées nos solutions compétitives, car optimisant au maximum la matière première de découpe de métaux durs comme le titane, l'inconel et l'aluminium", explique Didier de Backer, responsable aéronautique et industriel de Mesima France. "Nous bénéficions en outre des certifications Iso 9001, EN 9100 et EN 9120, ce qui nous a permis de décrocher des premiers marchés auprès de sous-traitants de rangs 1 en France depuis notre nouvelle base commerciale de Captieux."


Une usine et 20 emplois à Captieux à l'horizon 2016 ?


Des contrats qui, pour le moment, alimentent seulement l'outil industriel de Bilbao, mais qui pourraient aussi faire fonctionner une unité industrielle française.

"Nous avons déposé une option d'achat pour un terrain de 10.000 m2 qui pourrait accueillir deux bâtiments industriels et nos bureaux. A terme, d'ici à 2016 ou au plus tard 2017, nous souhaitons, si les carnets de commande continuent de se remplir, employer une vingtaine de salariés en France."

Moyennant un investissement de plusieurs millions d'euros, le groupe espagnol envisage donc bien un renforcement de sa présence qui, pour l'instant, est uniquement commerciale, mais qui a déjà séduit des acteurs industriels comme Figeac Aero, Latécoère, Caromar... qui eux travaillent pour Airbus, Bombardier, Embraer, Dassault....

"Nous avons, avec une installation en Aquitaine, l'ambition de convaincre de la pertinence économique de notre offre et de notre expertise dans le domaine de la découpe, notamment de pièces complexes, des acteurs de tous types, et même des motoristes comme Turbomeca par exemple, pour lesquels, aujourd'hui, nous ne travaillons pas en France."

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