"Au fond, le sujet c'est de faciliter la mobilité et les déplacements des habitants. Il y a beaucoup de points sur lesquels nous pouvons nous améliorer", explique Renaud Lagrave, le président du tout nouveau Syndicat mixte intermodal de Nouvelle-Aquitaine (Smina), à l'occasion de son installation officielle ce 16 juillet. Cette nouvelle instance, dont le nom définitif n'a pas encore été arrêté, vise à coordonner l'offre de transports publics en Nouvelle-Aquitaine. Elle réunit en son sein 22 des 28 autorités organisatrices des transports (il s'agit le plus souvent de la métropole, des communautés urbaines et communautés d'agglomération).
"L'objectif c'est de travailler avec l'ensemble des acteurs de la mobilité : toutes les AOT qui le souhaitent mais aussi les communautés de communes qui pourront être associées", poursuit Renaud Lagrave, qui veut également mener "un travail prospectif sur la nature des mobilités dans 10, 20 ou 30 ans." La loi confère trois compétences à cette nouvelle structure :
- coordonner l'offre et les horaires des différents réseaux de transport public ;
- créer une billetique unique et une tarification intermodale à l'échelle régionale ;
- créer un système d'information voyageurs intermodal régional.
Le syndicat, qui sera organisé en quatre ou cinq bassins de mobilité interdépartementaux, est doté d'un budget de 1,7 M€ en année pleine, financé pour moitié par la Région et pour moitié par les autorités organisatrices membres. Celles qui le souhaitent pourront également décider, via le syndicat mixte, de lever une nouvelle taxe - le versement transport additionnel - pour financer de nouveaux services de transport. Cette taxe est payée par les employeurs privés et publics d'au moins 11 salariés.
Un première version du système d'information voyageurs sera lancée dès le mois de septembre 2018.
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