Si son fondateur, Jean Clavel, reste actionnaire (il détient 30% du capital), TCS est désormais majoritairement détenue par le fonds d'investissement indépendant français Cobalt Capital et dirigée, depuis trois ans, par Daniel Desage.

Leader sur le marché français de la collecte, du tri, du transport et de la distribution de document, de courriers et de petits colis, la société a réalisé 84 M€ de chiffre d'affaires consolidé, pour un résultat d'exploitation de 10 % en 2015. Surfant sur un taux de croissance annuelle qui oscille entre 5 et 8 %, TCS renforce régulièrement ses positions en adressant de nouveaux marchés. Présent dans la banque, la santé, l'administration, le secteur de l'optique (Groupe Grandvision : marques Solaris, Générale d'optique, Grand Optical), les laboratoires pharmaceutiques, TCS a décidé il y a quelques mois de mettre son maillage national (30 agences), ses 500 salariés et 1.650 véhicules (dont 1.500 de sociétés partenaires) au service des acteurs de la maintenance et de la réparation d'appareils électriques et électroniques. A ce jour, cette activité représente 2 M€ de chiffre d'affaires pour TCS.

Livraison de pièces détachées... directement dans les véhicules des réparateurs

Les secteurs visés sont la réparation de terminaux de paiement électronique, des distributeurs de billets, des automates, des ordinateurs, de la téléphonie, serveurs informatiques... toutes les activités qui nécessitent généralement des délais d'intervention très courts.
Cette offre repose sur une organisation qui doit permettre à TCS de livrer, à J+1 et avant 8 h du matin, des pièces détachées électroniques dans les entrepôts et plateformes logistiques des sociétés de réparation.
Mieux, TCS propose également de livrer ces pièces détachées directement dans les véhicules de leurs techniciens et ce partout en France. En clair : pendant que le technicien se repose, TCS assure la livraison dans son véhicule professionnel des pièces dont il va avoir besoin dans la journée et les jours qui suivent pour ses interventions programmées.
Une performance qui représente un avantage concurrentiel de poids pour certaines sociétés de réparation qui souhaiteraient obtenir de la part de TCS une exclusivité, ce qu'elle refuse de faire.