French Tech Bordeaux Métropole : les premières réactions

Les porteurs de la candidature French Tech Bordeaux Métropole et les membres de l'écosystème numérique se réuniront demain jeudi à 12h30 au salon d'honneur de la Communauté urbaine de Bordeaux. En attendant de faire la fête, voici un florilège des réactions glanées par la rédaction en début d'après-midi.

Agnès Grangé, délégué régionale de La Poste, porte-parole du dossier de candidature de la métropole bordelaise :

"C'est la victoire d'une candidature de la real life ! J'aurais mal pris le fait de ne pas voir Bordeaux repris dans la sélection des French Tech tant nous avons su jouer collectif dans ce dossier de candidature. Un dossier que nous avons rempli nous-mêmes, acteurs de la vie numérique de la métropole. Nous ne sommes pas passés par un cabinet et cela a beaucoup plu à l'équipe venue nous auditer. Notre candidature a été celle des entreprises, des entrepreneurs, une candidature de la vraie vie, de la "real life" des acteurs de l'économie numérique. C'est aussi le début de l'aventure. Désormais, il faut se positionner, boucler les projets pour mobiliser une partie des 200 M€ de l'appel à projets de Bpifrance. Avec ce label, Bordeaux intègre véritablement l'équipe de France de l'économie numérique. La preuve : Julien Parrou, de ConcoursMania était du voyage présidentiel au Canada la semaine dernière..."

Alain Juppé, président de la Communauté urbaine de Bordeaux et de la mairie de Bordeaux :

"Cette reconnaissance place l'agglomération de Bordeaux et son écosystème entrepreneurial parmi les territoires leaders dans le domaine du numérique et de l'innovation, leviers de croissance pour toute l'économie. (...) La mobilisation des acteurs économiques autour du label et les nombreux projets comme la Cité numérique, centre régional de l'innovation numérique par les usages et site étendard de la French Tech Bordeaux Métropole, le pôle numérique régional « Digital Aquitaine » et le centre de transfert des technologies numériques (CATIE) initiés par la Région Aquitaine, le projet des Bassins à flot digitaux, campus urbain de Bordeaux centré sur le capital humain, le développement de l'éco-système Darwin, du Node et les projets d'accélérateurs présents dans la candidature, tous pilotés par des entrepreneurs, auront été un révélateur supplémentaire de l'énergie entrepreneuriale et créative du territoire au service de la croissance et de l'emploi. (...) La candidature de Bordeaux Métropole au label French Tech s'appuie, à Bordeaux, sur des objectifs précis : générer 10.000 emplois, accroître de 50 % le nombre d'ETI, de 70 % celui des TPE et des PME, susciter le développement d'entreprises championnes de dimension mondiale."

Jacques Peyrondet, président de Digital Aquitaine et de l'Adeiso :

"C'est une reconnaissance du travail accompli depuis un an par les acteurs au sens large du monde du numérique, entreprises, institutionnels. On espère que cet état d'esprit va perdurer. C'est aussi une bonne chance de faire résonner le nouveau pôle Digital Aquitaine. C'est également la possibilité pour nos startups de faire valoir cette AOC du numérique à l'international. (...) Une des chances du dossier de la métropole bordelaise est que beaucoup de travaux étaient déjà engagés. Les racines sont profondes, c'était une candidature de constat et pas d'opportunisme."

"Passer de la Ligue 1 à la Ligue des champions"

Agnès Passault, présidente du groupe Aquitem et du Syrpin, Syndicat régional des professionnels de l'informatique et du numérique :

"C'est bien, normal et mérité ! (...) On se demande si quelque chose va être organisé et si nous allons célébrer tous ensemble. On ne devrait pas tarder à le savoir par Twitter. Ce label était attendu. Maintenant, c'est so what ? Qu'est-ce qui va suivre ? Qu'est-ce que ça va changer ? C'est déjà une très bonne chose pour l'image."

Julien Parrou, fondateur et dirigeant de ConcoursMania :

"Ce label est une grande satisfaction pour un travail collectif sans précédent dans le monde du numérique local. Cette union sacrée a été déterminante dans la sélection de Bordeaux pour le label French Tech selon Axelle Lemaire qui s'en est ouvert à moi la semaine dernière lors du déplacement présidentiel auquel je participais dans la délégation d'entreprises française invitées. J'ai envie de dire : "Maintenant, au boulot !" Il faut faire aboutir les dossiers et projets que nous portons et dont certains sont très avancés. Avec ce label nous allons pouvoir profiter d'une visibilité sans précédent, notamment à l'international."

Virginie Calmels, adjointe au maire de Bordeaux en charge de l'Économie, de l'Emploi et de la Croissance durable :

"Nous sommes bien sûr très satisfaits et heureux de cette labellisation. C'est une véritable reconnaissance pour les entrepreneurs qui se sont mobilisés et qui ont porté cette candidature de la métropole bordelaise. Cette dernière est reconnue pour son fort  capital humain et pour le fort potentiel de ses startups, pour leur dynamisme. La structuration de l'écosystème est une première étape désormais franchie grâce à cette candidature. Elle a déjà créé de la valeur. Le label va offrir de la visibilité au plan national comme au plan international. Il faut maintenant que les entreprises aillent à la rencontre de leurs homologues des autres métropoles, échangent et additionnent leurs forces pour aller chercher à l'international des clients et des fonds."

Fabien Cauchi, délégué régional du Syntec numérique et président du Club open innovation :

"J'aime beaucoup la notion d'équipe de France du numérique que souligne cette labellisation. Nous ne sommes pas dans l'individualisme et les labellisés se félicitent entre eux. Ce n'est pas Bordeaux contre Toulouse ou Paris ! Maintenant, ce n'est pas la fin, c'est même le début. Il faut rentrer de manière opérationnelle dans l'organisation de ce dispositif et passer d'un modèle dynamique de partenariats locaux à un volet accompagnement de startups. Voir comment créer ce réseau de métropoles labellisées, comment cette Ligue 1 du numérique peut aller jusqu'à la Ligue des champions."

Laurent Bourgitteau-Guiard, fondateur et dirigeant de Snapp' - Fidme :

"Depuis Londres où je suis actuellement pour présenter FidMe, je peux vous dire que ce label nous offre une visibilité désormais internationale. De fait, Bordeaux boxe aujourd'hui dans la même catégorie que Paris en matière d'économie numérique puisque nous faisons partie de la même sélection du label French Tech ! Nous savions que, per capita, nous étions une métropole au moins aussi dynamique, en termes de créations d'entreprises numériques, que la capitale. Désormais, avec ce label, nous disposons d'une crédibilité et d'une visibilité qui confirment la puissance dans le domaine de l'innovation numérique et de l'IT des entreprises, startups, laboratoires... de la métropole bordelaise."

Vincent Feltesse, ancien président de la Communauté urbaine de Bordeaux :

"Plus qu'un label, French Tech est une nouvelle marque de la dynamique de la métropole bordelaise. (...) C'est la reconnaissance d'un éco-système dynamique et mobilisé. (...) Les entrepreneurs se sont mobilisés, il s'agit désormais de les accompagner et de les encourager dans leurs initiatives. Au-delà de la politique du gouvernement, il s'agit pour les collectivités locales d'unir leurs efforts pour perpétuer ce label French Tech. C'est aussi cet esprit d'union sacrée qui a été saluée par la mission French Tech. La cité numérique demain, la création de Digital Aquitaine ces jours-ci sont des projets portés par les collectivités pour favoriser l'initiative entrepreneuriale. Vincent Feltesse rappelle la nécessité de perpétuer au-delà de ce succès l'esprit d'entente entre les différentes collectivités au-delà des clivages. C'est cela aussi l'esprit French Tech."

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