Le Crush : mystère, stickers et codes à gratter

Lancé par deux entrepreneurs bordelais, Le Crush est un sticker unique permettant d’entrer en contact avec une personne en toute discrétion. Pratique, ludique, éphémère : les ados et jeunes adultes pourraient adorer…

Le principe n'est pas bien sorcier. Une fois son sticker Le Crush en main, il suffit de gratter une première zone pour découvrir un code permettant d'écrire un message sur le site www.lecrush.com, accessible à partir d'un smartphone ou d'un ordinateur. Il ne lui reste qu'à coller le sticker en question sur la veste, le bureau, la voiture… de celui ou celle avec qui il souhaite entrer en contact. La personne « crushée » n'a plus qu'à gratter l'autocollant pour découvrir un second code et le taper sur le site, afin de découvrir le message qui lui a été laissé. Au bout de 24h, ce dernier s'autodétruit ! Une fois le texte découvert, les deux interlocuteurs ont 24h pour échanger sur le site. Libre à eux de choisir ensuite d'alimenter leur compte en crédits, ou de poursuivre leur conversation par un autre moyen.

 "Pas un site de rencontres"

On s'en doute : Le Crush, littéralement « craquer pour quelqu'un » en anglais, s'adresse à une population plutôt jeune et plus particulièrement aux grands timides ayant du mal à franchir le pas après un coup de cœur… Alexandre Triplon, co-fondateur de cette initiative, a parfaitement conscience que ce mode de communication semi-virtuel sera systématiquement accolé à la possibilité de faire des rencontres. Mais le jeune entrepreneur estime aussi que Le Crush peut « permettre de faire passer des messages plus humoristiques ou moins agréables »…

La France en ligne de mire

Les fondateurs ont placé leur système auprès de quelques bureaux de tabac qui le proposent à la vente. Plusieurs discothèques ont également acheté et fait personnaliser quelques centaines de stickers pour leur clientèle toujours intéressée par la nouveauté. Reste maintenant à faire tache d'huile, à Bordeaux et sur le Bassin d'Arcachon dans un premier temps, et à durer l'effet de surprise passé, pour que l'aventure se poursuivre. Alexandre Triplon dit vouloir à terme exporter le concept dans toute la France.

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