C'est officiel depuis cette semaine grâce à un nouveau banc d'essai qui vient d'être inauguré : le Service industriel de l'aéronautique (SIAE) dispose désormais, à l'Atelier industriel de l'aéronautique (AIA) de Bordeaux (1.000 salariés environ, deux sites, à Floirac et Cestas en Gironde), des moyens matériels, des personnels formés et de l'agrément Part 145, nécessaires au démodulage et remodulage des moteurs TP400 de l'A400M.
Le site de Cestas peut donc s'occuper de la maintenance totale et des tests avant remontage sur l'avion du plus puissant moteur jamais mis au point en Occident puisque ce modèle développe une puissance de 11.000 chevaux. Il devrait être produit à 750 exemplaires au minimum.
En dehors des moyens des industriels concepteurs du moteur, comme Snecma, ce banc d'essai est, aujourd'hui, le seul dédié à la maintenance des TP400. Il a nécessité un investissement de 15 M€ de la part de l'AIA.
C'est maintenant l'activité aérienne des A400M qui conditionnera la date d'arrivée effective du premier moteur de la flotte française. En attendant, la Snecma a choisi de confier au SIAE le rétrofit (entretien) des premiers moteurs livrés, dans le cadre d'un contrat commercial qui a pu être signé lors de l'inauguration du banc d'essai girondin. Le premier moteur devrait arriver à l'AIA de Bordeaux, avant la fin de l'année 2014.
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