Après avoir atteint son point le plus bas en 2014, le marché des maisons individuelles est reparti à la hausse au cours des six derniers mois. En mai 2015, le nombre de ventes brutes en maison individuelle a progressé de 19 % par rapport au mois correspondant de l'année 2014 qui avait atteint le niveau le plus bas sur les trois dernières années. La future grande région Aquitaine, Limousin, Poitou-Charentes semble être englobé dans cette hausse des ventes (+2 %), par opposition aux régions mitoyennes de l'Ouest (-13 %), du Languedoc (-6 %) et du Centre-Est (-7 %).

Cette année, le salon s'adressera aussi bien aux primo-accédants qu'aux investisseurs grâce à la loi Pinel qui permet d'investir dans l'immobilier locatif neuf tout en réalisant des économies d'impôts.

Les technologies numériques au cœur de la maison de demain ?

C'est avec une forte progression des ventes dans la domotique durant l'année 2014 que les nouveautés numériques comme le contrôle énergétique, seront présentées au Salon de la maison neuve en septembre.

"Technologiquement, les avancées permettent un "pilotage" de la maison à partir du smartphone. Cela concerne en priorité la sécurité des personnes âgées et des enfants. Nous avons largement dépassé la télécommande à distance des volets...", confie Didier-Paul Armand, président régional de l'Union des maisons françaises.

Des exposants spécialisés en domotique seront présents et une conférence informera les visiteurs sur les progrès réalisés dans le domaine.

Un marché qui doit surmonter d'autres obstacles...

La suppression de l'APL Accession dès le 1er janvier 2016 pourrait cependant freiner de nouveau le marché des maisons individuelles...

"Si cette décision est maintenue, ce sera un frein supplémentaire à la relance de notre activité. Les dispositions qui avaient été prises par Nicolas Sarkozy - par exemple le doublement du PTZ - sont indispensables aujourd'hui pour relancer la primo-accession. Entre manque d'argent et blocage idéologique, le peu qui a été entrepris par le gouvernement reste très largement en deçà des objectifs visés", affirme Didier-Paul Armand.