Les hommages se succèdent depuis l'annonce de la disparition de Denis Dubourdieu, figure incontournable de la viticulture bordelaise, connu dans le monde entier, décédé hier à l'âge de 67 ans des suites d'un cancer.
Professeur, enseignant, chercheur, œnologue et vigneron, ce spécialiste de la vinification et de l'élevage des vins blancs, conseil de propriétés en France comme à l'étranger, a marqué de son empreinte le monde du vin, qui le surnommait "le pape du vin blanc".
Alain Rousset, président de la Région Nouvelle-Aquitaine, a salué hier "avec tristesse et amitié, l'homme et le praticien hors-pair de la viticulture et de l'œnologie qu'il était. Je repense avec émotion à la création de l'Institut des Sciences de la Vigne et du Vin (ISVV), institut dont il a rédigé le projet et dont il était le directeur."
Denis Dubourdieu et son épouse Florence géraient avec leurs deux fils, Fabrice et Jean-Jacques, les châteaux Doisy-Daëne, Clos Floridène, Reynon, Cantegril et Haura dans la région de Sauternes, des Graves et de Cadillac-Côtes de Bordeaux.
Parmi les hommages publiés sur Twitter à l'annonce de sa disparition :
Manuel Tunon de Lara, président de l'Université de Bordeaux, lui avait remis les insignes de Chevalier de la Légion d'honneur au printemps. Le magazine anglo-saxon Decanter l'avait sacré un mois plus tôt "Homme de l'année" pour "son extraordinaire contribution au monde du vin depuis des décennies".
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