Le Saint-James a vécu une année 2013 marquée notamment par un renforcement de sa stratégie commerciale en France et à l'étranger et le lancement de son nouveau site internet, ainsi que plusieurs produits commerciaux.
Le bilan est en fin de compte positif avec un chiffre d'affaires frôlant les cinq millions d'euros, en progression de 20 %. "Mais il faut se battre sans cesse, affirme Anthony Torkington, directeur général depuis bientôt deux ans. Nous avons constaté un ralentissement net. Les gens font attention à leurs dépenses, les petits séminaires sont moins nombreux. Nous avons donc choisi de revoir nos pratiques commerciales, d'ouvrir le restaurant gastronomique tout l'été sept jours sur sept, d'ouvrir un club oenologique actif depuis trois mois. Depuis le début de l'année, notre école de cuisine est également ouverte tous les jours. Nous pensons que 2014 sera compliquée. Certains ont fait le choix de casser les prix. Ce n'est pas notre cas : nous maintiendrons nos prix moyens. Quant aux projets, nous en avons plusieurs en tête mais il nous a semblé important de faire le dos rond cette année. Nous verrons en 2015."
Le Saint-James emploie 55 personnes avec plusieurs entités : le restaurant du chef étoilé Nicolas Magie, qui espère bien décrocher rapidement une 2e étoile au Michelin, un hôtel de 15 chambres et 3 suites imaginées par l'architecte Jean Nouvel, une école de cuisine ainsi que le Café de l'espérance tout proche. Le restaurant gastronomique pèse pour 70 % du chiffre d'affaires.
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