Inanov et les nanoparticules “qui soignent”

Développée au sein des laboratoires de l’Université de Bordeaux et de l’Inserm avec l’aide du Conseil régional et de Bpifrance, une technologie de préparation de nanoparticules pouvant transporter et délivrer de manière ciblée différents agents thérapeutiques a donné naissance à une startup prometteuse : Inanov.
Philipe Barthélémy, professeur des Universités et CSO d'Inanov, Stéphane Parcheminal, président de Inanov, Maylis Chusseau, présidente d'Aquitaine Science Transfert, et Manuel Tunon de Lara, président de l'Université de Bordeaux

Accompagnée dans sa maturation par Aquitaine Science Transfert, société en charge de l'accélération du transfert de technologie (Satt), et ce depuis plus de deux ans, la startup Inanov est née en octobre 2014, des travaux et d'une invention du professeur Philippe Barthélémy (équipe ChemBioMed du laboratoire ARNA) sur une technologie de nanoparticules capables de transporter différents agents thérapeutiques.
Cette innovation, qui offre un bénéfice potentiel important pour les patients, a donc débouché sur la création d'Inanov qui vient tout juste de signer un accord de licence exclusive avec Aquitaine Science Transfert sur trois brevets pour exploiter la technologie mise au point.

Vers une levée de fonds

"La Satt Aquitaine Science Transfert nous a accompagné parfaitement en termes scientifiques et en business, accompagnement de l'innovation ou business, explique Stéphane Parcheminal, président d'Inanov. Le fait de lui concéder nos licences nous permet d'aborder une nouvelle phase de développement. Nous avons confiance dans la finalité sociétale de cette innovation qui va améliorer la qualité des soins des patients en permettant notamment de réduire les doses médicamenteuses et donc les effets secondaires", assure le président d'une startup qui va donc aborder une nouvelle étape cruciale de son histoire : une levée de fonds qui va lui permettre d'aller plus loin dans la consolidation de l'offre technico-économique que mérite cette technologie de rupture.

Désormais, le modèle économique d'Inanov repose en partie sur sa capacité à proposer, sous forme de sous-licence, cette technologie de nanoparticules aux secteurs industriels pharmaceutiques, vétérinaires et cosmétiques afin qu'ils les appliquent à leur portefeuille de molécules, mais aussi de développer en interne des composés propres pour les proposer, clés en main, ou en co-développement, à des sociétés tierces.

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