Vous avez récemment pris vos fonctions en tant que directrice régionale, qui êtes-vous et quel a été votre parcours ?

Plus jeune, je n'avais pas prévu de travailler pour un énergéticien ! Originaire d'Alsace, j'évoluais plutôt dans le monde du sport. Mais à l'époque, le handball féminin n'était pas valorisé à sa juste valeur. Je suis donc rentrée chez Decathlon, puis au gré de mes rencontres, je suis passée par une société de nettoyage industriel avant de devenir directrice commerciale chez Ineo et déléguée régionale de GDF Suez, qui a pris le nom d'Engie. A titre personnel, je vois mon travail et mon engagement chez Engie comme la continuation logique de mes valeurs familiales. Je suis donc tout à fait à l'aise avec la transition énergétique, le développement durable, le net zéro carbone.

Quelles sont vos ambitions pour Engie en Nouvelle-Aquitaine ?

Chez Engie, nous croyons à l'alliance entre la molécule et l'électron, cette alliance qui combine les atouts du gaz avec ceux de l'électricité. Nous ne les opposons pas. Notre objectif est d'atteindre le net zéro carbone en 2045 et d'accélérer la transition énergétique. Pour l'appliquer sur le territoire, nous avons des métiers phares dans les énergies renouvelables : l'éolien, le photovoltaïque, les barrages hydrauliques, la production de biométhane, d'hydrogène et les réseaux de chaleur. La Nouvelle-Aquitaine est une très vaste région avec beaucoup de projets, qui a un atout important, celui de comprendre plaines, littoral, avec une façade maritime d'ampleur, et montagne. Tout est réuni pour mettre en œuvre un grand nombre de projets pour Engie. C'est un fabuleux terrain de jeu !

Comment avancez-vous sur les énergies renouvelables ?

Nous sommes leader du solaire en Nouvelle-Aquitaine. Les installations solaires et éoliennes d'Engie Green représentent un total de 773 MW installés et produisent l'équivalent des besoins en électricité domestique de plus de 470.000 habitants, soit plus de la moitié de la population de l'agglomération bordelaise. Dans ce domaine, nous travaillons de plus en plus sur des campagnes de financement participatif, le plus important étant l'acceptation des projets. Or, aujourd'hui, pour s'implanter sur un territoire, il est nécessaire que les citoyens et les territoires s'approprient le projet.

En matière d'ambition, nous allons accélérer sur l'agrivoltaïsme. Deux démonstrateurs de technologie différente à Lanton en Gironde et Villemain dans les Deux-Sèvres ont d'ailleurs été retenus dans le cadre d'un appel à manifestation d'intérêt de la région Nouvelle-Aquitaine. Car si nous voulons atteindre les objectifs du gouvernement, les friches et les toitures ne suffiront pas. Il faut trouver et tester d'autres solutions dans le respect des lois sur l'accélération des énergies renouvelables et zéro artificialisation nette (ZAN). Pour une acceptation rapide des projets, qui est clé, Engie a été pionnier en créant un label TED (pour Transition Energétique Durable), audité par l'expert indépendant Bureau Veritas, qui garantit pour tous nos projets éoliens et solaires le respect d'engagements concrets en faveur des territoires, de la nature et du climat. Nous allons aussi poursuivre le développement des réseaux de chaleur, travailler sur les réseaux de froid, continuer à verdir le gaz et nous renforcer sur l'éolien en mer.

PUBLI-COMMUNIQUÉ d'Engie