Les Boss de la "Grande Aquitaine" en conclave

Par Jean-Philippe Déjean  |   |  334  mots
Christophe Fauvel (Medef Périgord), Brigitte Gouzon (Lot-et-Garonne), Jean-François Clédel (Gironde), Paul-François Arrighi (Deux-Sèvres), Michel Grillon (Limousin)
Les 11 présidents des Medef situés dans le périmètre de la future "Grande Aquitaine" se sont réunis hier après-midi à Bordeaux au siège du Medef de la Gironde.

Objectif de cette réunion : signer les "nouveaux statuts élaborés par les 11 Medef territoriaux, membres fondateurs du Medef Grande Aquitaine". La future grande région doit naître de la fusion des régions Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes le 1er janvier 2016. Jean-François Clédel, président du Medef de la Gironde et d'Aquitaine, précise que "l'assemblée générale constitutive aura lieu en début d'année 2016, sachant que le conseil d'administration élira le président par la suite, en parallèle au lancement du Medef grande région, tout devrait être bouclé à l'été prochain". Seul Michel Grillon, président du Medef du Limousin, représentait cette région. Parce que les Medef territoriaux du Limousin (Creuse, Corrèze et Haute-Vienne) ont fusionné.

"Dans la future organisation, le Medef Limousin cessera d'être régional pour redevenir territorial. Si nous sommes à 11 c'est que malgré la fusion en Limousin, il existe toujours deux Medef en Pyrénées-Atlantiques, ceux de Béarn-Soule et du Pays basque", relève Michel Grillon.

Jouer sur l'expertise des CCI

Président du Medef Périgord, Christophe Fauvel a défendu une certaine autonomie.

"Ce que l'on vient de sceller, c'est la volonté que chaque Medef territorial participe à la création de la grande région tout en conservant la proximité, que l'on réussisse ce nouveau projet avec des produits diversifiés", éclaire Christophe Fauvel.

Le nouveau bureau du futur Medef régional ne devrait pas enfler démesurément et rester dans la moyenne actuelle, avec 30 à 40 élus. Les élus patronaux ont souligné l'importance de ne pas couper les liens avec les institutions. Le réseau des chambres de commerce et d'industries (CCI) devrait être appelé à jouer un rôle beaucoup plus puissant qu'auparavant sur le plan économique, a souligné Paul-François Arrighi, président du Medef des Deux-Sèvres. Tout reste encore à construire et les décideurs politiques devront aussi se mettre d'accord sur le sujet, a résumé Jean-François Clédel.