La e-parapharmacie se matérialise

Par Mikaël Lozano  |   |  236  mots
Emmanuel Bonnin, cofondateur de Santémoinschère
Ca n’est pas courant : après avoir créé une parapharmacie en ligne, Emmanuel Bonnin et Pauline Bouteaudou ouvrent un point de vente physique.

En 2009, Emmanuel Bonnin, docteur en pharmacie, lance la première version de son site de e-commerce : santemoinschere.com. A l'époque, il gère également une « vraie » pharmacie située à Mérignac (33) et c'est Pauline Bouteaudou, préparatrice, qui s'occupe du site internet. En 2010, ils décident de passer la vitesse supérieure et s'associent pour développer le site marchand en le spécialisant dans la parapharmacie à prix discount. Très rapidement, le local initial de 35 m² laisse place à 1.200 m² de stockage. La proposition d'articles à des prix parfois inférieurs de 40 % à ceux pratiqués par la concurrence « physique » font mouche.

Le site enregistre jusqu'à 8.000 commandes par jour et la « petite » entreprise doit s'organiser pour livrer dans les délais. « Ce sera rapidement possible grâce aux services de La Poste, explique Emmanuel Bonnin, mais aussi grâce à notre équipe. » Le site compte 12 salariés désormais.

En dur

Un « e-succès » qui pourrait rendre surprenante la décision, en février 2012, de créer à Saint-Jean-d'Illac également, une parapharmacie de 200 m2 en dur celle-là. Mais les dirigeants s'expliquent : « En plus de la surface de stockage supplémentaire qu'elle apporte, la parapharmacie permet de rentrer en contact avec une partie de la clientèle d'Internet puisqu'elle permet également de retirer leur colis commandés sur le net. » Un contact qui permet à l'équipe de santemoinscher.com « de plus facilement coller aux attentes des internautes », affirme Pauline Bouteaudou.