Virginie Calmels désignée successeur d'Alain Juppé à Bordeaux  : sa réaction

Par Céline Lanusse  |   |  316  mots
Virginie Calmels a été désignée hier par Alain Juppé devant ses adjoints à la mairie de Bordeaux comme son successeur.
Alain Juppé a choisi son successeur : ce sera Virginie Calmels. Il l'a clairement annoncé hier à la faveur d'une réunion avec ses adjoints à la mairie de Bordeaux. Virginie Calmels a livré sa première réaction à La Tribune Bordeaux ce matin.

Il s'agissait d'une réunion de laquelle rien ne devait filtrer.... Las, l'annonce d'Alain Juppé, qui a choisi de désigner Virginie Calmels comme son successeur, hier devant ses adjoints, aura très vite passé les murs feutrés du palais Rohan. Comme le relate notre confrère de Sud Ouest dans ses colonnes ce matin, cette réunion s'est conclue par une annonce claire du maire de Bordeaux concernant la suite, qu'il s'agisse non seulement de la mairie mais aussi de la candidature dans la deuxième circonscription de la Gironde, pour lesquelles il a adoubé Virginie Calmels, son adjointe actuelle à la mairie, qu'il a récemment nommée vice-présidente en charge de l'économie à Bordeaux Métropole.

Interrogée par La Tribune Bordeaux à l'occasion d'une conférence de presse organisée pour le 1er anniversaire du Conseil des professions libérales de Bordeaux, Virginie Calmels a confirmé ce matin les propos du maire en déclarant qu'elle prenait cela comme "une marque de confiance", précisant qu'Alain Juppé avait "tracé une feuille de route" et qu'elle entendait "s'y conformer".

Dans l'éventualité, qui se précise de plus en plus, où il arriverait en tête des primaires des Républicains et pourrait être élu président de la République, le maire de Bordeaux, favori des sondages pour 2017, pense à la suite. "Il est normal qu'en homme d'Etat, Alain Juppé envisage tous les scenarii possibles pour les Bordelais. Il prépare la suite en fonction des grandes échéances électorales qui nous attendent en 2017, l'élection présidentielle bien sûr mais aussi les élections législatives qui suivront."

Le dernier sondage Cevipov Ipsos Sopra Steria pour Le Monde, paru ce mardi matin, indique qu'Alain Juppé virerait en tête au premier tour de la présidentielle, avec 31% des suffrages, s'il devait être investi par son camp à l'issue de la primaire de novembre.