Bio-impression : Poietis décroche un 3e brevet européen

Depuis sa création il y a cinq ans, Poietis se concentre sur la mise au point de procédés de bio-impression de tissus vivants. Une impression 4D cellulaire qui nécessite d'importants travaux de R&D. Pour protéger ses découvertes, l'entreprise, installée à Pessac, vient d'obtenir un troisième brevet européen, qualifié de majeur, couvrant sa technologie.
L'Office européen des brevets vient de délivrer à Poietis un brevet majeur à l'échelle européenne.
L'Office européen des brevets vient de délivrer à Poietis un brevet "majeur" à l'échelle européenne. (Crédits : Agence Appa)

"Procédé d'impression par laser et dispositif pour sa mise en œuvre" : c'est l'intitulé exact du brevet délivré le 21 mars dernier par le Bureau européen des brevets à la société girondine Poietis. Il intervient après deux premiers brevets obtenus à l'échelle européenne l'an dernier. "La délivrance de ces brevets renforce les actifs de propriété intellectuelle de Poietis. C'est aussi une protection supplémentaire de briques technologiques importantes qui sont intégrées dans les systèmes de bio-impression que nous commercialisons aujourd'hui", se félicite Bruno Brisson, directeur général et directeur du développement d'affaires de l'entreprise.

Installée à Pessac depuis sa création en 2014, celle-ci emploie désormais 35 salariés et a intégré fin 2018 l'accélérateur de startups UpGrade, fondé par le Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine et opéré par Bordeaux Unitec. Poietis est spécialisée dans les procédés technologiques de bio-impression pour développer et fabriquer des tissus humains. Ses technologies sont le fruit des recherches menées pendant dix ans par l'Inserm et l'Université de Bordeaux. Poietis a également noué des liens avec des grands groupes pharmaceutiques et cosmétiques dont un partenariat scientifique pluri-annuel avec le laboratoire Servier en septembre 2018. Poietis a lancé l'an dernier la commercialisation d'une imprimante 4D guidée par laser pour imprimer des tissus humains. In fine, l'entreprise girondine vise d'ici quelques années la production d'organes et tissus pouvant être implantés de manière chirurgicale.

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