C'est en compagnie de Virginie Calmels, adjointe au maire de Bordeaux, en charge de l'économie, et conseillère communautaire, que Xavier Niel s'est rendu dans les locaux de Concoursmania, leader européen en création et promotion marketing de jeux-concours, coté en bourse, à la rencontre d'une quinzaine de dirigeants de startups bordelaises. Après s'être entretenu dans l'escalier avec les salariés de Concoursmania, Xavier Niel s'est rendu au premier étage à la rencontre des chefs d'entreprise, fondateurs ou cofondateurs de leur startup. Les fraises Tagada et bonbons multicolores disposés sur des petites assiettes soulignaient le caractère délibérément informel de cette réunion, mais, malgré la bonne humeur générale, les participants étaient impressionnés par la figure totémique du numérique tricolore.
Faire face à l'interdit
Tout proche de la cinquantaine, Xavier Niel a souligné à son public entre la vingtaine et la trentaine que, malgré les apparences, l'écart d'âge ne change rien au fond. Pourtant pas un seul de ses interlocuteurs ne semblait avoir pensé à l'accrocher sur ce thème de l'âge. Il faut être international dès le départ, aller au-devant du succès et pour cela ne pas hésiter à se mettre en danger, à prendre délibérément des coups et tenir le choc a développé en substance Xavier Niel. Stratégie qui pourrait se résumer au théorème de la boîte de chocolats. C'est-à-dire la chose à laquelle il est interdit de toucher, cette boîte cachée par maman dans un endroit inaccessible que le jeune Xavier Niel fera tout pour attraper : avec succès. C'est aussi de ce ressort au parfum de flibuste enfantine qu'est venu parler Xavier Niel. Si ses proches lui disent qu'il est moins agressif qu'auparavant, le fondateur de Free aime toujours se sentir sur la brèche. Et ce sentiment, le temps n'y a rien changé.
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