L'Aquitain tient son budget à l’œil

L'Aquitain serait assez près de ses sous, donne peu d'argent de poche et sous conditions, et rogne s'il le faut ses dépenses alimentaires. Voici le portrait-type qui ressort de l'étude menée par Cetelem et dévoilée hier à Bordeaux.
Les Aquitains sont plus enclins à couper dans leurs dépenses alimentaires que la moyenne nationale

L'Aquitain surveille de près son compte en banque

45 % des habitants interrogés ont construit un budget poste par poste et 1 sur 3 suit ses comptes bancaires tous les jours.

"Si les habitants du Sud-Ouest se situent dans la moyenne nationale pour la gestion de leurs comptes, ils anticipent cependant légèrement moins leurs dépenses que leurs confrères français. A une cagnotte de secours, ces derniers préfèrent piocher dans leur épargne (34 % contre 31 % au niveau national) ou bien activer leur découvert (15 % au lieu de 11 % pour la moyenne des Français)", indique Cetelem.

Plus de la moitié des habitants de la région (59 %) veulent sensibiliser leurs enfants à ce sujet. Enfin, l'Aquitain est peu prévoyant : 36 % ont un peu d'agent de côté pour faire face à une dépense imprévue, contre 43 % au plan national.

L'argent de poche se mérite à l'école

Seul 1 parent aquitain sur 4 donne de l'argent de poche à ses enfants (25 %, contre 39 % des parents français). La somme donnée (34 € en moyenne) est liée en grande partie aux résultats scolaires (51 % des sondés, + 21 points en Aquitaine par rapport à la moyenne nationale). 70 % des parents échangent avec leurs enfants sur la bonne gestion de l'argent obtenu tout les laissant libres de leur choix, soit 16 points de plus que le reste des parents français.

Dépenses alimentaires et santé, les principales variables

"Surveillant traditionnellement leurs achats dits de confort comme l'habillement, les travaux d'équipements, les sorties ou les déplacements, les habitants du Sud-Ouest ont toutefois été plus nombreux que les Français à réduire leur budget alimentation et santé. Plus de 4 habitants sur 10 déclarent ainsi avoir réduit leurs achats alimentaires et 1 sur 2 leurs repas au restaurant, soit 5 % de plus que la moyenne", affirme Cetelem.

La santé joue également le rôle de variable d'ajustement du budget. 26 % des sondés disent avoir renoncé à aller chez le médecin alors que leur état le nécessitait. Et un habitant sur 3 juge être prêt à renoncer à sa complémentaire santé si elle devenait trop chère.

Cette étude a été réalisée par l'Institut BVA par Internet du 24 février au 2 mars 2014 auprès d'un échantillon de 5.111 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Au sein de cet échantillon, 279 habitants de la région Aquitaine ont été interrogés dont 174 périurbains et ruraux, et 105 habitants de l'agglomération de Bordeaux.

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