Bordeaux : Jestocke.com lève des fonds, recrute et attaque le marché pro

Créée en juin 2013 à Bordeaux, la startup Jestocke.com annonce ce jour le bouclage d’une levée de fonds de 300.000€. Sa fondatrice, Laure Courty explique ce qu’elle compte en faire. Emploi, entreprises et export sont au programme de sa stratégie.
Laure Courty, cofondatrice de Jestocke.com, souhaite développer l'activité en France puis à l'étranger

C'est avec l'aide de son avocat, Jean-Régis Gallizia, que la startup bordelaise Jestocke.com vient de réaliser une levée de fonds de 300.000 € auprès de Femmes business angels et d'investisseurs privés.

"Cette levée de fonds va nous permettre de créer 4 emplois dans un premier temps, et de poursuivre notre développement en France, tout en préparant très rapidement une deuxième levée qui, elle, va nous permettre de prendre des parts de marché à l'étranger" explique Laure Courty, fondatrice du site.

Service de stockage entre particuliers, Jestocke.com a réussi, depuis sa création en juin 2013, a mobilisé plus de 75.000 m3 (caves, box, garages, locaux...) disponibles un peu partout en France, chez des particuliers, principalement dans les grandes agglomérations où la problématique du stockage d'objets, d'outils, de meubles... se pose de manière plus prégnante chaque jour.

65 % des transactions à Paris et en Île-de-France

D'ailleurs, ce n'est sans doute pas un hasard si c'est à Paris et en Île-de-France que Jestocke.com réalise 65 % du total des transactions de locations d'espaces entre les particuliers.

Des particuliers qui ne seront bientôt plus les seuls à pouvoir bénéficier des services de Jestocke.com. En effet, depuis quelques jours, une version (pour l'instant bêta) du site, cette fois dédié aux entreprises, www.jestocke.com/pro est en ligne.

"La demande de la part des entreprises, pour lesquelles le stockage représente un coût important, est de plus en plus forte. Nous devons leur apporter un service d'économie du partage qui soit adapté à leurs attentes" explique Laure Courty.

Désormais armée pour jouer sur deux fronts, la startup envisage désormais d'aller "chasser" l'espace disponible hors de France.

"Pour des raisons stratégiques évidentes, quand on sait le nombre de concurrents que nous avons sur ce marché, nous ne pouvons dire quels sont nos pays cibles, mais nous envisageons en effet d'atteindre notre masse critique en développant l'offre à l'export" explique la cofondatrice du service dont le modèle économique repose sur un commissionnement (entre 10 et 20 % du montant) sur toutes les transactions entre particuliers... et entreprises désormais.

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