Europlasma dans le club des valeurs les plus liquides

Europlasma, coté en bourse, rejoint l’indice EnterNext PEA-PME 150, qui vient d’être créé. Ce surcroît de visibilité renforce la légitimité d’un titre dont la grande liquidité va aussi de pair avec de forts mouvements spéculatifs.
Sous l'effet de la torche à plasma d'Inertam (groupe Europlasma), les déchets d'amiante entrent en fusion et sont récupérés

Le groupe Europlasma (plus de 80 salariés), à Morcenx (40), spécialisé dans les technologies propres (valorisation des déchets dangereux, production d'énergie renouvelable) vient de rejoindre le nouvel indice boursier EnterNext PEA-PME 150.

Cet indice, officiellement lancé le 17 novembre, regroupe 150 PME françaises cotées sur les marchés d'Euronext ou d'Alternext, faisant partie des 80 % des valeurs les plus liquides éligibles au PEA-PME (plan d'épargne en actions - petites et moyennes entreprises).

Europlasma y rejoint d'autres entreprises liées à l'Aquitaine, comme Innoveox, Implanet ou Lectra. La direction d'Europlasma annonce, par ailleurs, la nomination de Laurence Géricot à la tête de la direction administrative et financière d'Europlasma, où elle remplace Estelle Mothay. La nouvelle directrice, diplômée de l'Essec, a débuté sa carrière en 1988 chez Hewlett Packard, avant de travailler dans le secteur de la biotechnologie puis celui des entreprises innovantes.

Côté liquidité, Europlasma ne craint pas grand monde. Comme le rappelle le directeur général du groupe, Jean-Eric Petit, Europlasma a fait exploser il y a quelques jours un plus haut boursier probablement historique.

24 millions de titres

"Lors de la séance de bourse du 13 novembre, 24.575.980 titres, soit 36 % du capital, ont été échangés, révélant ainsi le vif intérêt des investisseurs pour la valeur du groupe. Il est important de préciser qu'aucun franchissement de seuil n'a été déclaré à la société dans le délai légal de cinq jours de bourse qui ont suivi", explique le directeur général.

Après cette journée titanesque, et à l'issue d'une série d'échanges à plusieurs millions de titres par jour, l'action a quitté la zone des 0,8 € pour remonter au-dessus de la barre de 1,20 €. Cette valeur ultra spéculative, adossée à des technologies innovantes, dont certaines comme la production d'électricité par gazéification de déchets et de biomasse (avec Cho Power) doivent faire leurs preuves, est face à la nécessité de sortir d'un mode de fonctionnement qui relève du monde des startups. La réussite de la dernière augmentation de capital et les avancées dans les qualifications techniques semblent donner corps à cet incontournable virage.

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