La confédération estime que le regroupement des équipes "programmes" des principales entreprises intervenant dans les lanceurs spatiaux et leur propulsion était nécessaire pour conserver "un accès autonome" à l'espace. Safran est très implanté en Gironde où se trouve le siège de sa filiale Herakles (2.300 salariés), numéro deux mondial du propergol solide, matériau énergétique qui garnit les boosters à poudre d'Ariane. Le rapprochement implique une autre filiale de Safran (Snecma Vernon) et doit se faire avec Airbus espace et défense via sa filiale Astrium, également présente dans le département. L'objectif est de faire face à la nouvelle concurrence nord-américaine en reprofilant Ariane 6 de façon à réduire les coûts de revient des lancements spatiaux. Pour la CFE-CGC AED, cette adaptation ne peut réussir qu'à la condition que l'ensemble de la filière spatiale française réagisse rapidement, en implantant la nouvelle coentreprise au plus près des sites historiques des groupes impliqués.
La CFE-CGC appuie le rapprochement d’Airbus et Safran
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