La Nouvelle-Aquitaine marchande progresse, l’industrielle faiblit

Selon la Banque de France, en juillet, la conjoncture économique de la Nouvelle-Aquitaine l’activité marchande a confirmé sa progression. A l’inverse de l’évolution nationale, l’activité industrie régionale s’essouffle.
L'industrie marque le pas en juillet en Nouvelle-Aquitaine selon l'étude de la Banque de France.

Au chapitre des bonnes nouvelles révélées par l'enquête mensuelle de tendance économique réalisée par la Banque de France, l'analyse des chiffres fait apparaître un climat des affaires qui se maintient à un niveau nettement supérieur à la moyenne nationale dans le secteur des services marchands en Nouvelle-Aquitaine.
Selon la même note de conjoncture de la Banque de France, a contrario, l'activité de l'industrie (16,2 % des effectifs salariés de la région) régionale présente des signes sérieux d'essoufflement... même si elle reste "comparable à celle de juillet 2015."
La construction navale conserve une tendance très favorable, alimentée par une demande étrangère, mais aussi nationale. L'industrie aéronautique retrouve de l'allant alors que la chimie, la pharmacie et la métallurgie évoluent de façon irrégulière d'un mois sur l'autre. L'industrie alimentaire reste impactée par la crise aviaire et les conditions climatiques.
globalement, les chefs d'entreprise anticipent une stabilité de la production, hormis dans le matériel de transport et la fabrication de produits en caoutchouc, plastique ou autres où un léger repli est anticipé dans les prochaines semaines.

Commandes au niveau, stocks dans la norme, effectifs maintenus.

La baisse de la demande n'entame pas significativement le niveau des carnets de commandes qui reste proche des attentes. Les stocks de produits finis sont considérés  comme normaux, mais toujours insuffisant dans le secteur de la transformation de la viande.
Le taux d'utilisation des capacités de production évolue peu d'un mois sur l'autre et reste en retrait marqué sur sa moyenne de longue période. La construction navale, le papier-carton, la fabrication de boisson, la chimie et la pharmacie sollicitent cependant davantage leurs équipements productifs.
Bonne nouvelle pour l'emploi cependant : l'atonie actuelle de nombreuses filières industrielles n'a pas d'effet à ce jour sur les effectifs salariés.

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