En Aquitaine aussi, des taux exceptionnellement bas

Selon le dernier baromètre du courtier en crédit immobilier Cafpi, les taux ont atteint en mars des niveaux historiquement bas, les prêts sur 20 ans en Aquitaine se négociant à 1,90 %. Des taux qui facilitent le passage à l’acte d’achat, notamment chez les primo-accédants.
Dans l'ensemble de l'Hexagone, l'absence de programmes susceptibles d'être commercialisés se fait ressentir.

Le mois de mars a confirmé l'embellie sur les taux constatée depuis le début de l'année. Au fil des mois, les conditions d'une conjoncture favorable se mettent en place pour les acquéreurs d'un logement, les prix poursuivent leur correction à la baisse. Parallèlement, les taux d'intérêt des crédits demeurent exceptionnellement bas. Le pouvoir d'achat se trouve donc amélioré. Du coup, les particuliers sont de plus en plus nombreux à passer à l'acte d'achat. C'est notamment vrai des primo-accédants.

Par rapport à la même période, l'an dernier, Cafpi a enregistré, au 1er trimestre 2015, une augmentation de moitié du nombre de demandes de prêts. Sur ces trois premiers mois, le volume de signatures définitives a, quant à lui, progressé de 20 %.

La région Rhône-Alpes propose les taux les meilleurs du marché, même sur les durées les plus longues (2,10 % sur 25 ans). L'Ile-de-France remporte la palme sur la durée la plus courte, avec 1,36 % sur 10 ans. Dans certaines régions, la baisse des taux s'accompagne d'une correction sur les prix. C'est le cas notamment en Aquitaine qui enregistre des taux de 1,45 % sur 10 ans, 1,75 sur 15 ans, 1,90 sur 20 ans, 2.30 sur 25 ans.

Besoin de neuf

Pour illustrer l'évolution du pouvoir d'achat immobilier, Cafpi a comparé les taux de janvier 2012 (4,05 %) et avril 2015 (1,96 %) sur 20 ans pour une échéance de 1.000 € hors assurance : le montant total emprunté a augmenté de 20,76 %, passant de 164.305 € à 198.416 €, le coût total du prêt long terme passant de 75.693 € à 41.584 €, soit une économie sur le coût du crédit de 34.109 €.

Il reste cependant, précise Cafpi, que le secteur du neuf aurait besoin de sortir de sa pénurie. L'absence de programmes susceptibles d'être commercialisés se fait ressentir. Principalement auprès des primo-accédants qui animeraient encore plus le marché s'ils trouvaient les produits qu'ils désirent. Ce serait aussi le cas des investisseurs, dont la part stagne dans la répartition des acquéreurs. Mais cela tient davantage à la rareté de programmes qu'à une perte de foi dans le placement pierre.

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