
De ses débuts dans le quotidien régional Sud Ouest aux unes du magazine américain The New Yorker, en passant par les récits du Petit Nicolas, Jean-Jacques Sempé, né à Bordeaux en 1932, a construit un parcours riche replacé pour l'occasion dans cet espace du Musée Mer Marine dédiée aux expositions temporaires. Des anecdotes sur sa carrière et ses premières ébauches y sont à découvrir ainsi que ses premiers croquis signés de son pseudonyme de l'époque, "DRO" du verbe l'anglais "to draw" correspondant à dessiner, n'osant pas encore signer de son vrai nom.
Cette exposition est l'œuvre de deux commissaires, Martine Gossieaux, propriétaire d'une galerie d'art à Paris, qui qualifie ces dessins "d'intemporels, caractérisé par leur humour et surtout par leur tendresse" et de Marc Lecarpentier, un ami de Sempé. Cette rétrospective est à découvrir jusqu'au 6 octobre 2019.
25.000 visiteurs pour les photos du National Geographic
Après les photographies du National Geographic qui ont attiré 25.000 visiteurs en sept mois, il s'agit de la deuxième exposition temporaire accueillie par le Musée Mer Marine. La collection permanente sera à découvrir quant à elle à partir du 21 juin 2019 à l'occasion de Bordeaux Fête le fleuve. Elle proposera un parcours chrono-thématique sur l'histoire de la navigation sur 3.500 m2 complété par un parcours dédié à l'histoire et aux découvertes des océans sur 1.500 m2. Des œuvres de plusieurs artistes contemporains ponctueront la collection permanente dont notamment la peintre franco-suisse Flor Sigrist, le sculpteur Philipe Pasqua et des photographies de Gérard Rancinan.
Quant au contentieux avec le musée Marmottan-Monet, à la suite de l'annulation à la dernière minute du prêt de 57 toiles du peinte impressionniste survenue il y a tout juste un an, Norbert Fradin campe sur ses positions. Aucune action en justice n'a été initiée contre le musée parisien par le promoteur et mécène bordelais mais ce dernier n'en restera pas là. "Toutes les conditions sont réunies pour accueillir des œuvres et je suis encore à la recherche d'un accord amiable mais les discussions traînent et j'attends une proposition tangible... A défaut, je n'aurai d'autre choix qu'une assignation en justice...", confie-t-il à La Tribune. Norbert Fradin estime avoir perdu au moins 500.000 € dans l'affaire, sans compter l'impact sur son image.
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