Au Mexique le groupe girondin Le Bélier équipe les Tesla d’Elon Musk

L’activité du Bélier a continué à progresser au premier semestre 2018, période pendant laquelle l’usine mexicaine de l’équipementier néo-aquitain a commencé à équiper les bolides électriques de la marque Tesla.
Modèle Tesla en exposition
Modèle Tesla en exposition (Crédits : Lucy Nicholson)

L'activité du groupe Le Bélier, équipementier coté en Bourse spécialisé dans la fabrication de pièces automobiles en aluminium, et dont le siège se trouve à Vérac (Gironde), a progressé de +8,1 % au deuxième trimestre 2018, à 94,3 M€. Corrigé des variations du prix de l'aluminium et des taux de change, la croissance de ce chiffre d'affaires du deuxième trimestre est de +6,6 %.

Leader mondial de la fabrication de pièces de fonderie pour les systèmes de freinage (étriers et maîtres cylindres), Le Bélier fabrique aussi des pièces pour l'admission d'air, les châssis et structure. Malgré son profil d'entreprise de taille intermédiaire, avec 3.913 salariés (dont près de 300 en Gironde) et un chiffre d'affaires de 348 M€ en 2017, Le Bélier est structuré comme une multinationale et s'appuie sur un ensemble de sites industriels situés aussi bien en Europe (Hongrie, Serbie), qu'au Mexique ou en Chine.

Tout comme pour le groupe Lectra, les tensions commerciales internationales liées à la politique protectionniste de Donald Trump n'entravent pas pour le moment le développement de cet équipementier automobile, dont le chiffre d'affaires a progressé de +7,5 % à l'issue du premier semestre 2018, à 187,8 M€. Cette croissance a été tirée par deux régions : le Mexique, où Le Bélier a vu son activité grimper de +24,3 %, et la Chine, à +12,1 % alors qu'en Europe le chiffre d'affaires de l'équipementier s'est légèrement tassé de -1,2 %.

Des usines proches des clients

"Je ne vous dis pas qu'avec Trump il ne faut pas s'attendre à tout mais nous n'avons pas de problème pour le moment. Naturellement rien ne nous dit que ça va durer. Depuis sa création en 1994 Le Bélier construit des usines là où sont ses clients et c'est pourquoi nous sommes présents en Serbie, en Chine ou au Mexique" éclaire pour La Tribune Philippe Dizier, directeur général et patron opérationnel du groupe Le Bélier.

L'équipementier girondin, qui équipe de nombreuses grandes marques automobiles allemandes, comme BMW, est engagé dans des programmes de fabrication à plus ou moins longue échéance, qui lui permettent d'avoir de la visibilité.

"Au Mexique nous ne travaillons pas que pour les constructeurs allemands. Nous sommes aussi sous contrat avec Ford, General Motor et Honda. Nous équipons également Tesla de nos pièces de freinage. C'est un programme lancé depuis au moins deux ans qui devait démarrer en 2017 et que différents retards ont repoussé à 2018. Mais maintenant ça marche bien" recadre Philippe Dizier.

Le directeur général se montre parfaitement optimiste pour la suite de cet exercice.

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Commentaire 1
à écrit le 01/08/2018 à 17:31
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que la tribune évite de copier coller la communication d entreprise 300 employés en gironde sur 3400 montrent le désastre industriel français et il srmble que la gestion des risques au Mexique est très mal geree. du type wait and see.

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