La réunion de ce vendredi 2 mars à Bercy du ministre de l'Economie et des Finances (LREM) Bruno Le Maire, avec les représentants syndicaux de Ford Aquitaine Industries (FAI), à Blanquefort (Bordeaux Métropole) accompagnés d'élus venus de Gironde, parmi lesquels Jean-Luc Gleyze, président (PS) du Conseil départemental de la Gironde, Alain Juppé, maire (LR) de Bordeaux, président de Bordeaux Métropole, et Alain Rousset, président (PS) du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, s'est achevée à 14 heures.
Alors que le groupe Ford Motor Company vient de faire savoir que la fabrication de la boîte de vitesses 8FMID n'était pas viable à FAI, condamnant ainsi sa filiale néo-aquitaine à la fermeture à court terme, le ministère de l'Economie et des finances et l'ensemble des élus girondins qui ont fait le voyage à Paris réclament au contraire un retour des investissements dans l'usine de Ford Aquitaine Industries.
"Ils sont vraiment mobilisés"
"Tous les pouvoirs publics sont sur la même longueur d'ondes avec nous. Ils estiment que Ford a menti, Alain Rousset a même dit que le groupe avait mené tout le monde en bateau. Tout va être mis en œuvre pour pousser Ford à investir à FAI. Les élus et le ministre sont vraiment mobilisés. Ils ont fini par comprendre que les garanties avancées par Ford pour les années 2018 et 2019 ne pèsent pas lourd et que dès la fin de cet été il y aura une chute de la production" déroule Vincent Alauze, élu CGT de Ford Aquitaine Industries.
Les élus ne vont pas manquer de réagir lors de leur retour à Bordeaux. Si la situation est très tendue, un nouveau comité de suivi sur Ford Aquitaine Industries est prévu vendredi prochain, le 9 février.
Sujets les + commentés