Mercredi en fin d'après-midi, vers 17 heures, la conseillère spéciale du maire de Bordeaux et président de Bordeaux Métropole, Alain Juppé, faisait savoir à l'intersyndicale CFE-CGC, CFTC, CGT, FO de Ford Aquitaine Industries -convaincue que Ford veut fermer cette usine girondine qui emploie plus de 900 salariés-, que le patron de la Métropole voulait rencontrer les représentants des syndicats ce vendredi. Pour une réunion qui devait démarrer ce vendredi à 16 heures à la mairie de Bordeaux. Comme l'a précisé à La Tribune le préfet de la Gironde Pierre Dartout lors des vœux à la presse, hier jeudi, c'est à son initiative que les élus concernés par le dossier de FAI ont été réunis pour aborder le sujet. "Les élus des collectivités locales je les ai réunis lundi", a recadré le représentant de l'Etat avant de rappeler que "le secrétaire d'Etat à l'Industrie recevra les représentants de Ford Europe le 20 février".
En attendant Pierre Dartout organise une nouvelle réunion à la résidence préfectorale le 9 février prochain. "Je recevrai une autre délégation de Ford avec les élus. Il ne s'agira pas d'un comité de suivi mais nous devrions arrêter une date à cette occasion", a-t-il souligné, pour semble-t-il bien mettre les points sur les i sur le qui fait quoi au sujet de FAI à l'heure actuelle. Les syndicats veulent que Ford amène de nouvelles activités à FAI garantissant son avenir, en appellent au soutien de l'Etat et des pouvoirs publics et demandent à ce qu'un comité de suivi de Ford soit organisé le plus vite possible. Et l'intersyndicale a décidé de passer à l'action à compter de ce lundi 23 janvier, avec un rassemblement de toutes les équipes à 6 heures pour une journée usine morte. Le mouvement doit démarrer à compter du dimanche 22 janvier à minuit et durer jusqu'au mardi 24 janvier 6 heures.
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