Europlasma signe un contrat à 1 M€ dans le nucléaire

Europlasma vient de signer un nouveau contrat de vitrification de déchets nucléaires, grâce à une technologie très innovante, avec un leader mondial de l'industrie atomique.
Opérateur de la filiale Inertam spécialisée dans la vitrification des déchets d'amiante

Le groupe Europlasma, à Morcenx (Landes), coté en Bourse et spécialiste des technologies propres utilisant la torche à plasma, annonce "la signature d'une commande pour l'ingénierie et la fourniture d'un système plasma destiné au traitement de déchets nucléaires moyennement actifs pour le compte d'un leader mondial du secteur nucléaire".

Le groupe landais, dont la direction administrative et commerciale se trouve à Pessac (Gironde), précise que ce contrat est d'un montant de 1 M€ et qu'il s'inscrit dans le Programme investissements d'avenir (PIA) dont Louis Schweitzer, le Commissaire général, était en Gironde vendredi dernier. La torche à plasma, au centre des technologies de neutralisation de l'amiante et de production d'électricité par gazéification des déchets et de la biomasse développées par Europlasma, sert aussi à vitrifier les déchets faiblement radioactifs. C'est déjà le cas dans la centrale nucléaire bulgare KNPP équipée par Europlasma.

Plus d'oxyde d'azote (NOx)

Ce marché revêt une importance particulière puisqu'il est lié à une innovation : l'utilisation d'une torche à oxygène pur comme gaz plasmagène au lieu de l'air.

"Nous sommes fiers de proposer cette innovation. Ce nouveau contrat démontre la capacité d'Europlasma Industries à se déployer sur de nouveaux marchés  avec de grands industriels reconnus qui témoignent leur confiance dans le savoir-faire et l'expertise du groupe", se félicite Jean-Eric Petit, directeur général d'Europlasma.

Le plasma, généré à une température de l'ordre de 4.000° centigrades, n'est pas un gaz mais un état particulier de la matière. Au même titre que cette dernière peut-être dans un état solide, liquide ou gazeux. L'utilisation d'oxygène pur "permet d'optimiser la combustion de la fraction organique des déchets, d'éliminer toute formation d'oxyde d'azote (NOx) dans le procédé, et enfin de minimiser la consommation énergétique de la torche liée au réchauffage inutile de l'azote contenu dans l'air" précise le groupe.

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