Les syndics de l'Unis s’attaquent aux pathologies immobilières

Rationaliser le financement des grands travaux dans les copropriétés en les anticipant sur plusieurs années, c’est l’un des objectifs portés par Daniel Seignat, président de l’Unis de Nouvelle-Aquitaine.
Daniel Seignat dans la cour du pôle universitaire Sciences de gestion, à quelques mètres de l'IUT Bordeaux Montesquieu.
Daniel Seignat dans la cour du pôle universitaire Sciences de gestion, à quelques mètres de l'IUT Bordeaux Montesquieu. (Crédits : J. Philippe Déjean)

L'Union des syndicats de l'immobilier (Unis) de Nouvelle-Aquitaine a centré son assemblée générale du jeudi 31 mai, à l'IUT Bordeaux Montesquieu, sur la gestion prévisionnelle. L'Unis, qui regroupe les syndics de la région, aborde chaque année un sujet ayant trait à la gestion des copropriétés. C'est sous la présidence de Catherine Coutellier que l'Unis Aquitaine s'est restructurée l'an dernier pour passer au format Nouvelle-Aquitaine. Catherine Coutellier a depuis été remplacée à présidence de l'union régionale par Daniel Seignat.

Ce dernier se félicite tout d'abord que, grâce à l'Unis, les syndics, en guerre contre les excès générés par la plateforme de location de logements Airbnb, avec leur cortège de nuisances sonores et de dégradation des copropriétés, aient été entendus à Bordeaux, dont le maire Alain Juppé a mis en place de nouvelles mesures de contrôle. Un peu comme à la mairie de Paris dont l'équipe de contrôle de la Direction du logement et de l'habitat a infligé pour plus de 600.000 euros d'amende en 2017 aux propriétaires indélicats associés à Airbnb. "Notre message a porté et nous nous félicitons que la mairie de Bordeaux adopte des mesures coercitives à l'encontre d'Airbnb", commente Daniel Seignat.

Anticiper sur l'ensemble des désordres

Ce point important sur Airbnb dans le bilan 2017 de l'Unis n'était pas au centre de l'université de la copropriété du 31 mai, axée sur "Les travaux hors budget prévisionnel". Accroche thématique dont le plat de résistance était bien ciblé.

"L'idée c'est de traiter des gros travaux et en particulier de ceux qui sont liés aux économies d'énergie. Nous sommes là pour apporter des compétences aux copropriétaires, au sujet de la réglementation, des entreprises de diagnostic mais aussi des pathologies les plus fréquentes dans l'immobilier collectif, comme les infiltrations et l'ensemble des désordres nécessitant des travaux", éclaire le président régional de l'Unis.

Une stratégie qui passe par l'élaboration d'un diagnostic technique global (DTG) "pour avoir une vision à moyen terme et à long terme". L'objectif est de dégager une vision pluriannuelle des travaux à réaliser, à dix ans, en particulier dans le domaine des économies d'énergie.

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