Bordeaux : Anthélios, un promoteur très ambitieux

Anthélios a dressé son bilan et annoncé ses perspectives d’évolution pour les trois ans à venir. Le promoteur bordelais programme la construction de 1.300 logements d’ici à 2019 en Nouvelle-Aquitaine et Auvergne Rhône-Alpes, représentant un chiffre d’affaires de 220 M€.
Le promoteur bordelais accélère son rythme de croissance.

Après un chiffre d'affaire de 37 millions d'euros réalisé en 2016, le promoteur bordelais accélère son rythme de croissance, après avoir levé 8 millions d'euros en début d'année. Anthélios prévoit de doubler ses effectifs (21 collaborateurs aujourd'hui) dans les années à venir et installera prochainement son nouveau siège dans les locaux actuels d'EDF à Bordeaux. Présent dans le Bordelais, le Pays basque et le Bassin d'Arcachon, le groupe balaye tout le spectre de la production de logements. Depuis 2011, il opère une stratégie de diversification et commence à se positionner dans l'ancien. Un marché en forte progression en Nouvelle-Aquitaine, affichant une croissance comprise entre +2 % et 10 %, dont 4 % dans le secteur de Bordeaux.

Avec une moyenne de 250 logements construits en 2016, le groupe ne cache pas ses ambitions et projette de développer sensiblement sa production entre 2017 et 2019 avec plus de 1.300 logements signés (75 % signés en Nouvelle-Aquitaine et 25 % en Auvergne Rhône-Alpes) en promesse, représentant un CA de 220 M€. Le groupe revendique ainsi 110 M€ de retombées économiques pour les entreprises locales sachant également que la construction d'un logement nécessite 1, 3 emploi soit 1.690 personnes sur les 2 régions.  "Nous sommes un acteur majeur de l'économie bordelaise", affirme ainsi Alexandre Pallas, PDG du groupe.

Flambée des prix

Bordeaux, au même titre que Lyon, est la 3e ville la plus chère de France. Il y a 10 ans, elle figurait au 30e rang national en termes de prix moyen du mètre carré.

"Nous évoluons dans un marché directement lié aux choix des élus et aux directives politiques, commente le PDG du groupe. La longueur d'obtention des permis de construire freine la production. L'envolée des prix fonciers est due au fait qu'on a de moins en moins de possibilités de faire construire alors qu'il existe les terrains disponibles. C'est la logique de l'offre et de la demande."

L'appel est lancé, la baisse des prix ne pourra se faire sans un relâchement des instructions de permis de construire de la part des élus et des volontés politiques plus affirmées en faveur du logement. D'autant qu'avec l'arrivée prochaine de la ligne à grande vitesse, assurant un trajet Paris-Bordeaux en 2h04, l'attractivité de la ville tend à s'amplifier.

Un marché régional dynamique

S'il ne cachait pas ses craintes, Alexandre Pallas s'est vu soulagé par l'élection du nouveau président de la République :

"Nous sommes rassurés, la politique annoncée en matière d'immobilier par le nouveau gouvernement devrait entraîner le marché dans une phase de stabilité."

Avec une année de taux d'intérêt très bas en 2017, autour de 1,80 % en moyenne selon le Crédit foncier, l'activité du marché du logement devrait rester très dynamique en Nouvelle-Aquitaine.
Le groupe projette enfin pour 2020 de s'implanter en région parisienne avec trois directions opérationnelles et 800 logements par an.

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