Immobilier, les tout derniers chiffres de l'Oiso sur le marché à Bordeaux

Les derniers chiffres concernant l’évolution détaillée du marché immobilier régional, métropolitain et bordelais viennent d’être communiqués par l’Observatoire de l’immobilier du Sud-Ouest (Oiso), après l’assemblée générale de jeudi dernier.
A Bordeaux intra muros les T5 ont connu les plus forts mouvements de prix

Ces données détaillées montrent que les T5 constituent le type de logement dont le prix a le plus varié en cinq ans (2011-2015) à Bordeaux Métropole. Alors que leur prix de vente moyen était de 356.700 € en 2011, ce dernier a grimpé jusqu'à 456.400 € en 2014 (+ 27,9 %), avant de se caler à 413.200 € l'an dernier, soit une baisse de 10,4 % sur un an. Si on les compare à 2011, tous les autres types de logements sont en hausse, soit + 4,8 % pour les T1 (123.100 €), + 3,3 % pour les T2 (159.000 €), + 0,3 % pour les T3 (216.200 €) et + 2,2 % pour les T4 (290.100 €).

A Bordeaux intra-muros malgré l'atonie des prix le volume des ventes est stabilisé à un niveau plutôt élevé. Ainsi le marché de Bordeaux a enregistré 963 ventes l'an dernier, en baisse de 2 %, pour 980 logements mis en vente (- 5 %). Le stock de logements disponibles dans la ville est de 641, en recul de 4 %, ce qui laisse entrevoir un risque d'approvisionnement du marché. Détail significatif, 63 % des ventes enregistrées à Bordeaux l'ont été dans les secteurs aménagés, comme par exemple aux Bassins à flot.

Chute dans le Sud Aquitaine

Nous l'avions déjà évoqué, sur le périmètre Bordeaux Métropole et bassin d'Arcachon les prix ont progressé en moyenne de 4 % l'an dernier à 3.600 €/m2 et ce marché est considéré par l'Oiso comme stagnant. Il est franchement en baisse dans le sud Aquitaine, avec recul de 15 % des transactions, pour un prix moyen de 3.750 €/m2. Il ne faut pas perdre de vue que les + 4 % de Bordeaux et Arcachon s'inscrivent dans un courant de hausse moyen stable depuis plusieurs années, ce qui n'était pas le cas ailleurs dans le reste de la France où de forts rebonds sont enregistrés. Comme à Montpellier (+ 52 %, à 3.790 €/m2), Strasbourg Métropole (+ 45 %, à 3.470 €/m2) et Nantes Métropole (+ 39 %, à 3.560 €/m2).

Comme nous l'avions déjà évoqué, les contrastes sont saisissants sur le marché des parcelles de terrain à construire. Une tendance confirmée par les chiffres détaillés de l'Oiso. Ainsi en 2015 le prix unitaire moyen de l'offre s'est établi précisément à 86.330 € pour un prix unitaire moyen de vente de 95.127 €.

Le moins cher dans le Blayais

Pour être complet, soulignons que 25 % de l'offre régionale en parcelles à bâtir est inférieure à 50.000 €, que 24 % est compris dans une fourchette de 50 à 70.000 €, 19 % de 70 à 90.000 €, 19 % de 90 à 130.000 €, 7 % de 130 à 170.000 € et 6 % supérieure à 170.000 €. Pour en revenir au département de la Gironde, qui a concentré l'an dernier 59 % du marché, les terrains à bâtir vendus sur le territoire de Bordeaux Métropole faisaient en moyenne 504 m2 pour un prix de 169.864 €, devant le bassin d'Arcachon (756 m2/ 138.654 €), Bordeaux rive gauche (du sud-ouest au sud-est immédiat de la Métropole : 757 m2/120.246 €), Bordeaux rive droite (à l'est 663 m2/101.602 €).

Viennent ensuite les zones plus strictement rurales (agricoles, forestières, maritimes), avec au moins cher des parcelles de 1.238 m2 pour 23.200 € dans le Blayais, au nord-est de Bordeaux Métropole, et au plus cher des lots de 781 m2 pour 82.333 € dans la partie centre et ouest du Médoc. Le moins que l'on puisse dire c'est que la palette des offres est très variée.

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Commentaire 1
à écrit le 17/03/2016 à 12:05
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Intéressant ces nouveaux chiffres. Le meilleur moyen de rentabiliser son bien de grande surface, en évitant la vacance locative reste la colocation. jusqu'a 20 demandes pour une offre à Bordeaux... 50% des colocataires ne sont pas étudiants. Phénomèn...

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