A Bordeaux, Logévie conjugue familles et personnes âgées

Par Jean-Philippe Dejean  |   |  328  mots
Pierre Lothaire, Marie-Jeanne Farcy, Christian Surget, Francis Cornuz
Logévie construit à Bordeaux une résidence mixte qui va proposer une dizaine de logements adaptés au vieillissement. Une opération dont la première pierre a été posée hier.

Président du bailleur bordelais Logévie (groupe Aliance Territoires), Christian Surget, par ailleurs président de la Fédération régionale de travaux publics (FRTP) d'Aquitaine, a posé hier, la première pierre d'une résidence intergénérationnelle de 55 logements dans le quartier Marly à Bordeaux Caudéran : une opération à 7,9 M€. Le président de la FRTP d'Aquitaine, qui avait rendez-vous une petite heure et demie après au Palais de la Bourse de Bordeaux, où il participait à la table ronde consacrée aux infrastructures dans le cadre du 5e Sommet économique du Grand Sud, a posé cette première pierre de la résidence Orphée notamment en compagnie des conseillers départementaux de la Gironde Marie-Jeanne Farcy (PS) et Pierre Lothaire (UMP), également maire adjoint du quartier de Caudéran, ainsi que de Francis Cornuz, directeur général de Logévie (28 M€ de CA, 80 salariés).

15 T4

 Baptisée Orphée, cette résidence va intégrer 10 logements adaptés au vieillissement : douche de plain pied, volets roulants motorisés, barres d'appuis, chemin lumineux entre la chambre et la pièce d'eau. Dans cet ensemble, trois appartements seront spécialement réservés à des personnes handicapées et équipés en particulier de sièges de douche rabattables, de portes palières motorisables, certaines portes étant supprimées. La résidence Orphée, conçue par le cabinet d'architecture Brassié, à Agen, se décline en 13 T2, 26 T3, 15 T4, un T5 et disposera d'un parking semi-enterré. Cette opération modèle intègre la réglementation thermique 2012, avec une isolation extérieure renforcée et une chaufferie collective au gaz.

La résidence Orphée bénéficie aussi de la certification Qualitel Habitat et Environnement. Cette opération est financée par les fonds propres de Logévie et les prêts du groupe Caisse des dépôts, respectivement à hauteur de 8 % et 83 %, l'Etat (7,9 %) et le Conseil départemental de la Gironde.