Le train, qui arrive en gare à une vitesse réduite, s'arrête si un voyageur fait signe au conducteur depuis le quai pour monter à bord. Si un voyageur veut descendre, c'est le contrôleur qui doit être prévenu. Cette expérimentation est menée dans le nord du département, dans les gares de Jassonneix à Meymac, de Montaignac-sur-Doustre et de Pérols-sur-Vézère, peu fréquentées avec « un ou deux voyageurs par jour », a précisé mercredi à l'AFP Renaud Lagrave, vice-président de la Région Nouvelle-Aquitaine en charge des mobilités.
« La question de légitimer les arrêts pouvait donc se poser », a-t-il souligné, assurant qu'il a reçu de « bons retours » de la part d'autres élus depuis le lancement des tests. Cette expérimentation se déroulera jusqu'à la fin de l'année. La Région envisage de l'étendre à d'autres territoires en cas de succès et vient d'ailleurs de lancer une enquête auprès des usagers pour améliorer son service de trains express régionaux qui compte 34 lignes, 300 gares et 3.600 km de voies ferrées dans les douze départements de Nouvelle-Aquitaine. Le conseil régional vient également de valider un plan d'investissement de 160 millions d'euros, pour l'achat de 15 rames TER.
Terrains à bâtir : un marché sous haute tension en Nouvelle-Aquitaine
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