Au Front : "Anticiper les financements de la reprise pour les startups"

LE MONDE D'APRES. Pendant toute la durée du confinement, La Tribune ouvre ses colonnes à l’entrepreneur bordelais Guillaume-Olivier Doré pour "Au Front", une chronique quotidienne sur les initiatives locales face à la crise sanitaire et économique, pour préparer la riposte et bâtir le monde d'après.
Au Front : une chronique quotidienne le temps du confinement pour présenter des initiatives locales et régionales qui préparent le monde d'après la pandémie.
"Au Front" : une chronique quotidienne le temps du confinement pour présenter des initiatives locales et régionales qui préparent le monde d'après la pandémie. (Crédits : Raising the Flag on Iwo Jima, by Joe Rosenthal. 1945)

Pas une journée sans une annonce d'une startup qui jette l'éponge. Le contexte est difficile et personne ne jettera la pierre à celui ou celle qui décide de renoncer. Souvent pour de bonnes raisons. Pour toutes ces entreprises technologiques qui font le tissu économique et l'attractivité bordelaise, il s'agit maintenant d'imaginer les moyens financiers nécessaires de la relance économique.

Toutes les institutions ont été là pour soutenir l'écosystème. Mais cette fois, il va s'agir de le relancer. Et les ressources seules de Bpifrance, de la Région Nouvelle Aquitaine et de la ville de Bordeaux n'y suffiront pas.

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Difficile de compter sur les "VCs", pris comme des lapins dans la lumière de phares de voiture depuis deux mois, aux abonnés absents souvent, quand ils ne se retirent pas tout simplement des discussions de financements Compréhensible vu la violence du choc, mais difficile pour les entrepreneurs. D'aucun comme l'entrepreneur Carlos Diaz doutent d'ailleurs de la survie des Venture Capitalists en France...

Pourtant, elles doivent imaginer dès à présent comment trouver des ressources a minima pour durer jusqu'à début 2021 dont on imagine tous que ce sera la fin de la purge.

C'est la vision d'Invest In Bordeaux, qui, avec Magnetic Bordeaux, a (avait ?) pour objectif d'attirer les entreprises sur le bassin de l'emploi bordelais. Une mission désormais tournée vers le sujet des financements pour les entreprises technologiques de la Métropole : hors de question de laisser tomber toutes ces entreprises qui ont fait le choix de Bordeaux ces dernières années. La recherche de fonds d'investissement devient donc essentielle pour offrir un panel de solution large, visant à pallier l'embouteillage des banques autour du PGE (prêt garanti par l'Etat).

Pour les plus technologiques, Neftys, plateforme bordelaise de financement, propose de mettre en place des financements adossés sur le Crédit d'impôt recherche ou le Crédit d'impôt innovation. Outil unique en France, c'est plus de 500 entreprises technologiques que la société a accompagné depuis cinq ans. Un excellent moyen de trouver de la trésorerie dès à présent.

L'implantation de nouveaux fonds d'investissement, comme par exemple A Plus Finance (dont je suis Advisor, et qui a confirmé le maintien de son bureau. NDLR), à connotation ESS et avec une vision locale de l'accompagnement est déjà une bonne nouvelle en soi.

Comme pour tout leur environnement, il est désormais temps de repenser l'approche du financement pour les startups.

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