Bordeaux : le visage du futur "Drone Campus" se dessine

L’Aérocampus Aquitaine a confié à Stéphane Imbert, président de SkyBirdsView, le soin de délimiter les contours du futur "Drone Campus". Le projet, qui sera officiellement présenté lors des journées portes ouvertes Drones du 11 mars à Latresne, commence à prendre forme.
Le "Drone Campus" veut mettre à la disposition des acteurs de la filière des moyens pour la recherche de nouvelles applications ainsi que des formations associées.

"Le but n'est pas de faire une technopole", prévient d'emblée Jérôme Verschave, directeur de l'Aérocampus Aquitaine qui planche sur son futur "Drone Campus", plate-forme qui va rassembler plusieurs infrastructures complémentaires pour mettre à disposition des acteurs de la filière drone des moyens pour la recherche de nouvelles applications ainsi que des formations associées.

C'est à Stéphane Imbert, président de la société montalbanaise SkyBirdsView, qui est en train de transférer son siège social à Latresne, qu'a été confiée la mission de délimiter les contours de ce futur campus. Les journées portes ouvertes drones, le 11 mars prochain, devraient permettre de présenter précisément ce projet, qui déjà se dessine. "La demande est là, nous devons être rapides et réactifs. La partie structurelle sera prête en milieu d'année", explique Stéphane Imbert, dont le bureau d'études international aide les entreprises à intégrer des solutions drones.

Lire aussi : Bordeaux : des projets à foison pour l'Aérocampus Aquitaine

Le Campus Drone se positionne en tant qu'élément complémentaire des actions et structures déjà présentes en Aquitaine avec Aetos, cluster dédié au développement et l'exploitation des systèmes de drones, la technopole Bordeaux Technowest, le CESA (Centre d'essais et de services sur les systèmes autonomes) Drones, les universités, etc.

"Nous souhaitons participer à la dynamique mise en place il y a quelques années, en lien avec ces mêmes structures, sur un positionnement "développement de nouvelles compétences et formation", ce qui est l'ADN de l'Aérocampus, qui jouit d'une très belle image et d'un rayonnement international. Utiliser ce rayonnement international est intéressant pour les acteurs. Sur l'aéronautique, il existe un travail collaboratif entre différentes entités de tailles différentes, startups et grandes unités et cette proximité est très intéressante d'un point de vue relationnel, c'est aussi le but de Drone Campus", explique Stéphane Imbert.

Des applications infinies

Plusieurs acteurs du drone qui captent et traitent de la donnée sont aujourd'hui présents sur l'Aérocampus : SkyBirdsView, l'école des métiers du drone (Pixiel), des sociétés qui tournent autour de l'analyse des données avec Telespazio, des objets connectés (DMIC, Airbus Helicopters).

"On a déjà un climat, une complémentarité d'acteurs ; des gens qui n'y étaient pas s'y mettent. Des industriels de l'aéronautique comme Airbus, Thales ou Dassault pourraient y avoir un intérêt, explique Stéphane Imbert. Les applications du drone sont infinies. C'est la partie capteurs et traitement de données qui qualifie tout ça, c'est complémentaire avec le Data Space Campus : il y a toujours le vœu et la démarche de développer cette brique où le drone est très important en tant qu'apporteur de données."

L'objectif est d'aller vers de nouvelles applications de géophysique, topographie, agriculture de précision, inspection industrielle, contrôle non destructif, transport de charges.

Voilà pour l'esprit du projet. Dans les faits, sur la partie basse du site de l'Aérocampus, des études sont en cours pour la mise en place de bureaux, volière intérieure/extérieure, banc d'essai, imprimante 3D, CAO (conception assistée par ordinateur), ateliers équipés complémentaires de ce qui existe déjà sur le site. La partie immobilier se fera par modification de l'existant ou sur du neuf. L'objectif est de déterminer le nombre de bureaux à mettre en place et les besoins en mètres carrés, alors qu'une vingtaine d'entreprises sont déjà concernées et que d'autres alimentent déjà la demande. Fin février, les besoins immobiliers devraient être définis. La partie structurelle pourrait être terminée en milieu d'année.

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Commentaire 1
à écrit le 18/02/2017 à 17:56
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Il y a effectivement matière à de nombreux emplois des drones et de leur développement. C'est pourquoi je trouve très intéressant qu'une plate-forme se crée pour canaliser et faciliter les échanges d'idées. Des créations de services, donc d'entrepris...

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