Avec un chiffre d'affaires en hausse de 11 % à 81,7 M€, un résultat d'exploitation à +29,9 % (avec plus de 3,2 M€), l'année fiscale 2015/2016 du groupe bordelais Cheops Technology peut aisément être qualifiée de "solide" par son PDG, Nicolas Leroy-Fleuriot.
Dans un environnement économique tendu, peu enclin aux investissements, et grâce à une politique de rationalisation des dépenses et de maîtrise des marges, la division historique "infrastructure" a réussi à faire progresser son activité de 5 % lors de l'exercice.
Pour autant, c'est l'activité liée au cloud computing qui tire principalement l'activité en croissance de Cheops Technology et valide, de fait, la stratégie engagée il y a plusieurs année et visant à accompagner, voire devancer, la montée en puissance du cloud computing.

+ 25 % pour la division Cloud

Cheops Technology, qui réalisait 73,6 M€ de chiffre d'affaires lors de l'exercice précédent, profite notamment de l'intégration dans son bilan de l'acquisition du groupe lyonnais Ocealis réalisé en août 2013.
Une acquisition qui lui a permis d'ajouter des briques technologiques à ses solutions de cloud computing sur mesure et de réaliser, dans ce domaine, un chiffre d'affaires en hausse de 27 %.
Une tendance qui devrait se confirmer lors du prochain exercice grâce notamment de l'acquisition, en juillet dernier, de la société FPS (30 salariés, 13 M€ de CA, 600 K€ de résultat d'exploitation), spécialisée dans les technologies de stockage et de sauvegarde, la gestion du cycle de vie des données.

Vers 100 M€ de CA en 2017

En tenant compte de l'intégration de FPS, Cheops Technolgy vise un chiffre d'affaires 2016-2017 qui devrait approcher les 100 M€. Bénéficiant de fondamentaux financiers sains, notamment un endettement faible, une trésorerie de 16 M€ et des capitaux propres portés à plus de 16,8 M€, le groupe bordelais (siège à Canejan), qui emploie à ce jour 400 personnes dans 14 agences en France, envisage de nouvelles opérations de croissance externe.
Des opérations françaises qui devraient lui permettre d'accentuer son expertise dans ses métiers de "cloud builder" et de "cloud service provider", notamment auprès des grands comptes et des PME et ETI de la région parisienne.
Un renforcement des positions en Île-de-France qui devrait être suivi  d'une internationalisation du groupe.