Difficile de résumer les changements tous azimuts qui ont traversé les années 80. Certains choisiront de retenir des faits sociétaux essentiels, comme le combat des femmes, ou technologiques, tels que l'arrivée d'Internet, la création des futurs géants Microsoft et d'Apple, l'avènement du compact-disc. Les années 80, c'est la France de Mitterrand qui regarde la poigne de Margareth Thatcher se refermer sur le Royaume-Uni, c'est l'avènement du vidéo-clip, c'est la prise en compte du Sida en tant que problème sanitaire mondial, c'est Bophal et Tchernobyl. C'est aussi, pour l'enfant que j'étais, quelques drames capillaires chez les bambins de la décennie, une mode flashy que l'on pourrait qualifier d'"aléatoire", et les ritournelles à se pendre du Club Dorothée...

Du point de vue des médias, cette décennie aura également été marquante. La France constate l'explosion des radios libres liée à la fin du monopole sur les ondes. Et puis un nouveau média apparaît. La Tribune. Trente ans plus tard, il est toujours là, sa ligne éditoriale reste fondée sur l'innovation et le débat des idées mais une chose a changé : la place des métropoles et des régions. À La Tribune, nous pensons que l'innovation économique passe par les territoires où les entreprises, les acteurs publics et les citoyens travaillent ensemble et imaginent de nouveaux modèles. C'est pourquoi en cette fin d'année 2015, La Tribune Bordeaux donne corps à l'ambition du nouveau groupe : être le média économique des métropoles, sans se couper, bien au contraire, des super-régions. Pour cela, La Tribune ne se contente pas d'avoir des correspondants dans quelques capitales de province, cet horrible vocable que l'on continue d'entendre encore trop souvent. Elle s'appuie sur des rédactions implantées dans les principales métropoles de France. Dans cet esprit, Objectif Aquitaine et Objectif News deviennent respectivement La Tribune Bordeaux et La Tribune Toulouse, avant l'annonce de nouvelles implantations. Un choix logique et cohérent. La marque change, l'esprit reste.

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