Méthane : TIGF et Biovilleneuvois font réseau commun

La société TIGF, spécialisée dans le transport et le stockage de gaz naturel, acteur majeur du marché de cette molécule dans 15 départements du sud-ouest de la France, annonce la signature, avec un acteur de l’énergie renouvelable, le groupe lot-et-garonnais Fonroche pour le raccordement d’un site de bio méthanisation sur le réseau de transport de gaz.
TIGF s'associe cette fois à Fonroche Energie, mais l'opérateur entend développer d'autres projets d'injection de Biométhane dans le réseau de transport de gaz naturel.

Ex-filiale de Total, TIGF (Transport et Infrastructure Gaz de France, 14 % du réseau français de gazoduc de grand transport), qui vient d'investir 19 M€ (HT) dans le nouveau siège social (inauguration officielle programmée le 7 avril) de 15.000 m2, situé à Pau (64) signé par le cabinet d'architectes toulousain 360° Architecture, et qui regroupe 350 collaborateurs, annonce avoir signé le premier contrat du sud-ouest pour le raccordement et l'injection de biométhane dans le réseau de transport de gaz naturel.
Cet accord, TIGF (569 salariés, 419 M€ de CA en 2014) vient de le signer avec l'industriel Biovilleneuvois, filiale du groupe agenais Fonroche Énergie (siège à Roquefort, près d'Agen), le raccordement de la production de l'usine de méthanisation que ce dernier est en train d'achever à Villeneuve-sur-Lot (47).

Quatre autres projets similaires en cours

L'unite de production Biovilleneuvois injectera dans le réseau TIGF le bio méthane produit à partir de déchets agricoles et agro industriels et qui sera vendu aux fournisseurs de gaz à destination des consommateurs. L'unité de production villeneuvoise est la première usine de méthanisation de la filiale de Fonroche Energie. Elle est réalisée, moyennant 12 M€ d'investissement, en partenariat avec la société Bidagan. Le chantier a démarré en octobre dernier et l'unité de production, le raccordement et l'injection dans le réseau de transport devraient être opérationnels pour la fin de l'année.
Outre le projet de Biovilleneuvois, TIGF, qui estime que ce gaz "vert" fait partie du mix gazier de demain, travaille sur quatre autres projets similaires dans la région.

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