Créé il y a 68 ans par leur grand-père, et dirigé par les frères Eric et Michel Sarrat, le groupe GT dont le siège est à Bassens (33) près de Bordeaux, compte 2.200 salariés pour un CA global de 163 M€ de CA.

Sa branche GT Logistics, dirigée par Eric Sarrat, avait finalisé, fin 2013, un contrat d'une valeur de 5 M€ pour la reprise d'une partie de l'activité des usines d'Annecy (74) et Saint-Vulbas (01) d'un des leaders mondiaux du roulement à bille, NTN-SNR (sous capitaux japonais), ainsi que de 120 salariés concernés par l'externalisation décidée par NTN-SNR.
Cette fois, c'est le tribunal de commerce d'Aix-en-Provence qui vient de permettre à GT Location, filiale du groupe, dirigée par Michel Sarrat, de prendre le contrôle d'Ascensio, groupe des Bouches-du-Rhône, qui propose lui aussi des prestations de location de véhicules avec chauffeur et s'est spécialisé dans le transport de matériaux dans les régions PACA et Languedoc-Roussillon.

Ascensio, qui était en redressement judiciaire depuis juillet dernier et dont le bilan était plombé par d'importantes dettes fiscales et sociales, est une entreprise fortement implantée sur son territoire. Elle travaille pour des clients comme Ciffréo Bona, DAC Perrasso, Neneventi... et des enseignes comme celle de Saint-Gobain Matériaux, déjà cliente de GT Location.

GT Location prend position dans le Sud-Est de la France

Désormais, après cette reprise qui porte sur 103 salariés et 92 véhicules, Ascensio devient la 8e filiale régionale de GT Location. La société est rebaptisée GT Ascensio.

L'activité GT Location a enregistré, à l'issue des neufs premiers mois de 2014, une hausse d'activité de 10 % qu'elle compte renforcer par des opérations de croissance externe telles que cette dernière acquisition qui lui permet d'élargir sa zone d'intervention dans le Sud et le Sud-Est du pays.

Dans cette opération, GT Location, dont la candidature de reprise a été largement soutenue par les salariés et l'encadrement d'Ascensio, a été conseillée par le cabinet MBA Capital Bordeaux, dirigé par Isabelle Arnaud-Despreaux.