Le groupe Gascogne (1.996 salariés), à Saint-Paul-lès-Dax (40), leader régional en activités bois, papier, sacs et matériaux complexes, vient d'annoncer qu'il avait officiellement achevé avec succès ses opérations de restructuration du capital et de la dette le 19 septembre. A l'issue des opérations définies par le protocole de conciliation du 9 avril dernier, les fonds propres du groupe, négatifs de 1,7 M€ au 30 juin 2014, sont positifs, à 94,6 M€. La dette nette a de son côté été ramenée de 142 M€ au 30 juin à 52,9 M€ au 19 septembre. Ce qui donne un ratio dette nette sur capitaux propres (gearing) de 56 %.
Le capital du groupe landais, très fortement dilué jusqu'à la crise qui a conduit à cette restructuration, avec un actionnaire de référence (Electricité et Eaux de Madagascar - EEM), qui détenait à peine plus de 28 % du capital, est désormais très resserré. La société Attis 2, au cœur de l'opération, s'impose ainsi comme le propriétaire de Gascogne, avec 70,6 % des actions, devant EEM (17,4 %) et le public (11,9 %), le groupe restant coté en bourse.
Un CA stable
La direction de Gascogne, dont Dominique Coutière est le PDG, souligne que le groupe "est aujourd'hui en mesure d'engager le programme d'investissements indispensables à la modernisation et à l'adaptation de son outil industriel". En même temps que cette annonce, le groupe a publié ses résultats au 1er semestre 2014. Pendant cette période, le chiffre d'affaires de Gascogne a légèrement reculé, à 212,5 M€ (- 1,8 %), par rapport au 1er semestre 2013. En plus d'un contexte économique atone, le groupe met en avant l'impact au 1er trimestre de l'accident survenu fin 2013 à la papeterie de Mimizan (40), soit une perte d'activité de 3,7 M€ liée à la perturbation de la production de pâte à papier. "Hors cet impact, le chiffre d'affaires du premier semestre est stable", observe le communiqué. Avec un déficit de 6,9 M€, le résultat net consolidé des activités poursuivies est équivalent à celui du 1er semestre 2013, en perte de 6,7 M€.
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